Souvenez-vous, c’était il y a environ un mois. Décathlon ouvrait un magasin d’un nouveau genre à Englos (dans sa coque historique, comme un symbole de la réinvention de quelque chose) : un magasin sans stock où le client venait… “show-roomer”, smartphone en main pour (éventuellement) passer commande on-line. Un magasin que j’avais évidemment aussitôt testé (revoir le test ici) pour louer Decathlon de tant d’audace tout en remarquant que la logique s’appliquait mal à certains besoins. Par exemple, évoquais-je alors, les… chambres à air. Sur cette catégorie de produit, le besoin peut tout à fait être… immédiat. Proposer un magasin pour se balader, choisir et recevoir (ou venir retirer) le produit le lendemain n’est pas forcément la meilleure réponse.
Decathlon est donc déjà revenu sur son dogme du “no-stock”. C’est le cas sur les chambres à air (photo), les balles de tennis, les maillots de bain, les consommables en équitation, etc. Au moins c’est la preuve que le pragmatisme n’a pas quitté Decathlon 😉
Je relisais mon commentaire sur l’article d’Olivier du 9 février 2016 concernant ce concept. Effectivement les produits à fortes rotations et de consommations courantes doivent être tenus en stock. La chose sur laquelle j’insisterais c’est qu’en cas d’absence de stock, le client doit pouvoir commander très facilement et sans surcoût. Après tout le vendeur peut bien offrir la livraison vu qu’il n’a pas de stock à maintenir.
sans oublier l’impact négatif que cela au niveau environnemental !!!