Dans le réseau Carrefour, Claye-Souilly n’est actuellement pas un hyper comme les autres… Certes, il y a le poids économique de la « bête » : 162 millions de CA, soit une place dans le top 10 de l’enseigne en France. Mais il y a, selon mes informations, un test de compactage de l’offre. En clair, Carrefour cherche à mesurer l’effet de la densification marchandises sur les ventes.
Direction donc Claye-Souilly en banlieue parisienne. Déjà, la densification saute aux yeux via le cross-merchandising, plus développé que jamais. Uniquement sur le PGC-Frais LS, j’ai compté plus de… 200 mises en avant ! En UF, par exemple, la confiserie débarque « sur cravates ». Et pas que pour les fraises Tagada au milieu des liégeois… Partout !
Comme souvent, dès lors que le cross-merchandising se diffuse à outrance, l’erreur d’emplacement guette. C’est le cas ici : les « pinces à toast » sont implantées avec les céréales pour petit-déjeuner, alors que les pains de mie sont une allée plus loin. Raté.
Heureusement, l’association est quand même souvent plus habile…
Autre direction suivie par Carrefour, le compactage des niveaux. Là, l’objectif est d’accroître le nombre de tablettes par gondole. Plus de tablettes, c’est en effet mécaniquement plus de produits. Et – c’est le pari de Carrefour – plus de produits, c’est plus de chiffre. Sur les biscuits par exemple, l’hyper passe en 8 niveaux marchands. Quant aux céréales, le premier niveau est quasiment au sol ! Là, côté confort, j’ai connu mieux.
Enfin, une innovation matériel qui permet, l’air de rien, de gagner de l’espace. Ce meuble soft-drinks (ci-dessous). Entre l’emplacement palette et la première tablette (classique), une tablette intermédiaire avec les produits à l’unité. Malin !
Dernière initiative vue à Claye-Souilly (et même si ça ne participe pas directement au compactage) : les « fenêtres ». L’occasion pour Carrefour de mettre en exergue une partie de son offre. Si ces fenêtres ne sont pas nouvelles chez Carrefour, là encore c’est leur nombre qui est frappant.
Chez la fleur de lyse il y a la mode de la cravate dans le rayon , et des cravates dans les bureaux des hypermarchés !
Avec une seule vision le plan de l hypermarché sur le mur , l image n ‘est plus vraiment très positive des magasins !
Pour une organisation simple et réactive , les politiques s ‘adressent à tous employés , managers et directeurs chacun participe à leur mise en oeuvre , elles se vivent chaque jour et se transmettent par l ‘exemple ?
Pour l ‘exemplarité cela est caduc en interne , par contre pour la mise en application des politiques du groupe en interne comme pour les implantations , les prix et les promotions , il n ‘y aucun contrôle interne!
L’ aléatoire est une mode chez la fleur de lyse !
Très bien dans un magasin test sûrement sur staffé et ultra surveillé par le groupe
MAIS impossible à dupliquer dans le reste du parc proprement
NB le compactage des tablettes c’est plus de produits en rayon mais aussi plus de produits en réserve est que tous les magasins pourront gérer les stocks les ruptures les rotations de dates … ?