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Le drive ? C’est l’enfer ! La presse aussi visiblement…

Society

La technique est rôdée, car si souvent appliquée par la presse généraliste dès lors qu’elle s’intéresse aux sujets économiques… Le journaliste appelle quelques “experts”, histoire de comprendre le dossier (en leur garantissant naturellement qu’il ne s’agit pas d’un papier à charge, “bien évidemment”) et, en parallèle, dégote le syndicaliste qui peut baver sans crainte et une brochette “d’-ex” du métier prêts à “raconter ce que personne n’ose dire”. Le sujet du moment dans Society ? Le drive. L’angle, assumé dès la couverture : “L’enfer des drives”, sous titré “esclavagisme dans les hypermarchés ?”*. Une question, en témoigne le point d’interrogation. Mais une question à laquelle réponse est rapidement apportée. Trop rapidement, bien sûr. “Pour les employés, c’est l’enfer. Ou presque. Chronométrés, blâmés, jetés au frigo en cas de contre-performance, les forçats du drive racontent”. Alea jacta est ! En une vingtaine de mots, le sort du drive est scellé. Et même pour le journaliste qui a fait le voyage du Nord pour voir un drive de près (plutôt d’extérieur, mais peu importe de toute façon…), ce fût… l’enfer. Jugez plutôt : “Ce matin de début mars, la pluie, glaciale, balayée en rafales par le vent du Nord, semble avoir tout repeint en gris, depuis la pelouse qui borde l’asphalte jusqu’aux bâtiments fatigués”. Vu comme ça, effectivement, facile de comprendre que la nuance n’avait pas sa place dans l’enquête. 

* pour connaître (un peu, lol) le sujet de la presse, je propose à Society le papier suivant : “L’enfer des pigistes. Esclavagisme dans la presse” ? Et je suggère même à Serge Papin, actionnaire de Society avec quelques autres, de faire remonter cette idée de dossier lors de la prochaine conférence de rédaction 😉

9 commentaires

  1. Le Drive drink , l ’employé drink ,pour l actionnaire champagne !
    Le PDG de la fleur de lyse a dit un jour sur le drive que c ‘était une sorte d esclavage etc !
    Que fait il pour l’ amélioration ???
    Les bébés requins sont devenus tous des seniors , avec des embonpoints à tous les étages !
    Le pavé n ‘est plus dans la marque :les consommateurs seront en définitive les arbitres ?
    La vérité est qu ‘il y a une crise des supermarchés , des hypermarchés !
    Et surtout il n y a plus un homme d écriture , de réflexion et d ‘action au service du commerce comme M Etienne Thil !
    Le pape de la vente M Bernardo Trujillo dans un langage brutal et pittoresque avait dit : les flots de sang que chaque nouvelle révolution commerciale fait couler !
    On peut n’être pas d ‘accord sur des opinions , on ne peut pas ne pas être d ‘accord sur les faits !
    Actuellement dans la grande distribution il y a le mouton à cinq pattes à tous les étages !

  2. Marrant ou ironie… l’un des actionnaires de SOCIETY n’est autre que Serge Papin.
    A quand une critique du Rafale dans le Figaro?

  3. Le drive est un alibi. On sait tous que le magazine a été acheté pour l’article page 72.
    L’ENFER, c’est pas les “autres”, c’est FISH and TITS.
    =)

  4. Ce magazine c’est l’info-divertissement à l’américaine avec un patron à l’avenant, barbe “hispster”, casquette “US”, pas de chemise nonnnnn, vas y que je mette un max de mots anglais, vas y que je fasse semblant d’ être sérieux derrière mes “punchlines”. Un magazine criard construit comme un clip.

  5. Au fait, Olivier, si j’ai bonne mémoire, cela me rappelle une certaine demande d’entretien de la part de FOG ! HAHA!

  6. La presse n’ est plus indépendante , la chez SOCIETY il y a du Serge Papin , pour les Echos , le Parisien (libéré ? ) principale associé UFIPAR = B A ( LVMH ) etc !
    Comme pour la grande distribution , entre le luxe B A avec Carrefour la il y a du je t ‘aime moi non plus !
    En 1979 M Marcel Fournier ( carrefour ) se passionne pour la presse , une vocation répandue chez les patrons français ,via la société Franpresse née d ‘une association avec les papeteries familiales Darblay et la société Genvrain , alors propriétaires des épiceries Félix Potin que l ‘inventeur de l hypermarché prend le contrôle du quotidien L ‘ Aurore et de Paris Turf , jus-qu ‘alors propriété du magnat du textile Marcel Boussac , mais pas plus que J INFORME , L AURORE ne suffit à ouvrir les rêves de gloire du premier épicier de France !
    En fait de relance du titre , Marcel Fournier et ses associés se contentent de passer bien vite le relais au groupe Robert Hersant , qui se saisit de l affaire au mois de février 1979 et la sabordera définitivement en 1985 !
    Cela existe toujours !
    LVMH ,Dassault , Serge Papin , Pinault etc

  7. Certes c’est racoleur mais ce n’est pas pour autant que les conditions de travail en drive (ou en magasin, en entrepôt…) sont optimales. Dans l’Intermarché où je fais mes courses, les commandes sont préparées dans les paniers à roulette des clients…bonjour l’ergonomie.

  8. Et toi Olivier ? Ton avis sur les conditions de travail dans les drives ? Est-il possible de dresser un tableau objectifs entre drive entrepôt ou magasin, commerce intégré ou associé ?

  9. bossant dans un intermarché étant sous mag3, les conditions de travails des employées chargées du drive sont bien meilleurs que celles de hôtesses de caisse…le rythme est régulier mais franchement cool, ( j’y ai bossé), les horaires respectés…on ne peut pas en dire autant des filles en caisse qui se voient accorder 4 minutes de pause pipi pour 6 heures de boulot ( le patron refuse la pointeuse), bossent debout et sous pression ..

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