C’est l’une des promos du moment chez Carrefour. Le Viennois chocolat à 1,24 € les 8, soit 50 % de remise immédiate. Et la démonstration de “LA” bonne promo. Celle qui va à la fois générer un bon niveau de transformation (ce qui se mesure dans l’instant) et celle qui va nourrir l’image-prix de l’enseigne qui la propose (ce qui ne se mesure pas aussi rapidement et qui doit donc être être l’objet de convictions).
Il n’y a évidemment pas de définition officielle de la bonne promo ! La mienne a le mérite de la simplicité : la promotion doit porter un vrai bénéfice facilement perceptible par le client. Vrai bénéfice car, trop souvent encore, la promo n’est qu’un habillage de prix. Et bénéfice facilement perceptible car, trop souvent là encore, seuls les sur-diplômés comprennent réellement la subtilité de l’offre. Dois-je rappeler que chez Géant par exemple, plus de 30 % des produits sur prospectus portent 2 mécaniques promotionnelles ou plus (Source : étude PromoFlash / A3 Distrib-Ed. Dauvers) ? Ici, rien de tout ça. La mécanique est simple : rien de mieux que la remise immédiate. Et même si le format est “spécial” (ce qui n’est jamais un bon point pour la compréhension d’une promo), il est facile à comprendre. Car les habitués de la catégorie auront vite intégré qu’avec le prix habituel du format référent (le x 4), ils repartiront avec un x 8.
Pour être encore plus logique pour le consommateur, il faudrait aussi faire du tri dans les appellations des formats promo : 1 viennois par 8 n’a rien de “spécial” ou de “d’eco” quand il est présent dans le permanent, pour le consommateur il n’y vois q’un attrape couillon s’il ne prend pas le bon pack (entendez par là le format standard par 8…), surtout que sur certains produits phare la promo est permanente une semaine sur 2 en variant les codes. Aujourd’hui pour acheter de la Danette au prix fort il faut, soit être bête, soit faire ses courses 1 seule fois par mois (la mauvaise semaine de surcroît…)