Hier, ici même, je vous présentais les grands enseignements de la première étude prix sur Amazon PrimeNow. Bilan : une offre plus que bien placée (- 2,5 % vs la moyenne HM/SM) mais avec néanmoins quelques prix complètement hors-marché. Un sujet que j’ai creusé depuis, particulièrement sur les produits Belle France, la MDD de Francap (ce qui prouve au passage qu’Amazon a bien ressenti le besoin de s’adosser à une centrale d’achat existante…).
A date, Amazon propose environ 150 produits Belle France. Beaucoup sont alignés au centime près sur les prix Colruyt, l’adhérent le plus agressif de Francap. Mais beaucoup aussi sont complètement décalés. Tellement décalés qu’il s’agit (je l’espère) d’erreurs de pricing. Un p’tit conseil aux équipes informatiques d’Amazon : mettez donc en place un cliquet automatique signalant tout écart de plus de 50 % avec un prix de marché. Ca évitera de proposer la boite de petits pois et jeunes carottes Belle France à 2,37 € lorsque le G20 de la rue Pelleport dans le 20e arrondissement de Paris l’affiche à 0,94 €. A comparer au produit Repère (Leclerc) à 0,57 €… Et comme s’il fallait convaincre Amazon de s’intéresser au moins autant au pricing qu’à la logistique, j’ai poussé un peu plus loin qu’un seul exemple 😉 Et promis, il y en a encore plein d’autres…
Constante historique : la forme de commerce qui s’est imposée était la plus performante du point de vue logistique ou proposait un modèle novateur du point de vue logistique… La vraie force d’Amazon ce sont ses entrepôts. Sa faiblesse c’est la livraison. Le reste ce n’est que du marketing pour masquer les pertes abyssales. Mais quand ce seront des robots qui livreront, ça sera peut être performant en coût ?