Le rachat du site de vente en ligne Jet.com par Walmart au cœur de l’été a créé l’événement. Et pour cause… Le géant de Bentonville a déboursé 3,3 milliards de dollars pour une start up dont l’activité en ligne venait à peine de souffler sa… première bougie !
Au delà de la somme qui en fait (de loin) la première acquisition dans l’univers du e-commerce, la démarche de Walmart n’a rien de surprenant tant le leader mondial du retail redouble d’efforts depuis quelques années pour combler son retard en ligne. Malgré tout, ses ventes connectées pèsent à peine 3 % de son activité et, trimestres après trimestres, les progressions enregistrées demeurent très en deçà de la moyenne du marché. Inutile de préciser combien Walmart fonde donc de grands espoirs dans Jet.com, espérant que cette acquisition lui permette enfin de décoller et, qui sait, de rivaliser sérieusement avec Amazon.
La start-up Jet.com est séduisante à plus d’un titre pour le géant du retail. Tout d’abord son fondateur et CEO, Marc Lore, est une véritable pointure du e-commerce. Il a à son actif la création des sites à succès Diapers.com (produits bébé), Soap.com (produits d’entretien) et BeautyBar.com (produits de beauté), revendus en 2010 à Amazon. Ce qui au passage lui a permis de connaître de l’intérieur les arcanes du e-commerçant de Seattle, ayant continué à diriger ses sites deux années après leur rachat. Ensuite, Jet.com s’adresse à une cible majoritairement urbaine, jeune (les fameux “millenials”) et aisée, très différente de la base traditionnelle de clients de Walmart.
Enfin (et peut-être surtout), la technologie innovante de pricing dynamique développée spécialement pour Jet.com par Marc Lore et ses équipes est un réel atout concurrentiel que Walmart ne devrait pas tarder à adopter sur son propre site. En attendant, découvrez cette technologie qui fait la particularité du site Jet.com dans le DOSSIER GRANDE CONSO que vous a préparé mon associé Jean-Philippe Gallet.
Bonjour Monsieur Dauvers,
Je me demande ce qu’il en est au niveau légal concernant le retour gratuit. En effet, si abandonner ce droit provoque une remise, il n’est forcément plus gratuit.
Bonne journée,
Tony Deknudt