Le socialement vertueux est un marché comme les autres. Et, même s’il demeure modeste (le marché), la croissance est là. Logique que la concurrence s’y exerce. Après le lait équitable FaireFrance, voici donc le lait « C’est qui le patron ?! ». Pas de concurrence sur les prix certes (les deux briques sont affichées à 99 centimes pièce), mais bien sur la valeur. Lorsque FaireFrance promet un peu abstraitement un lait équitable, C’est qui le patron se veut plus explicite : « Ce lait rémunère au juste prix son producteur ». Une promesse autrement plus claire, donc valorisante.
Le revenu des producteurs dépend bien plus du cours de la poudre de lait sur le marché international, que du prix d’achat de la brique de lait 1er prix par les enseignes de distribution (qui se sont engagées à un niveau très supérieur aux cours internationaux).
Ça ne changera donc pas grand chose pour la production globalement, mais c’est un travail marketting parmi d’autres pour que le prix ne soit pas le premier critère de choix, donc c’est une bonne démarche, avec une dimension sociale inédite.
Mais le consommateur est bien préocuppé par une autre chose: sa santé. L’offre et les infos traçabilité et garantie bio sont elles à la hauteur de ses attentes ? C’est vrai que c’est un autre sujet, mais pas si éloigné de la bataille du social, le patron veut du bio et la production y va à reculons…
bonjour ,
je vous invite a la prochaine assemblée generale de fairefrance ,dans les mois prochains ;et vous verrez si le retour aux eleveurs associés fairefrance est si abstrait que cela ! les consommateurs le comprennent ,c est l essentiel .
au plaisir …