Dans le jargon d’Ikea, ce sont des « pick-up and order point ». Des magasins, petits, qui jouent à la fois le rôle de vitrine de l’offre Ikea et de point de retrait des commandes internet. Des Ikea ultra-compacts en quelque sorte, comme ici à Saint Catharines au Canada (Ontario) où l’enseigne suédoise s’exprime sur à peine… 800 m2. Soit 30 fois moins qu’un magasin moyen.
Pour Ikea, ces magasins (présents pour l’heure dans une poignée de pays : Canada, Angleterre, Espagne, Finlande, etc.) ont une double vocation : 1/ poursuivre le maillage d’un territoire dans des zones à potentiel insuffisant ; 2/ accompagner le client dans son comportement omnicanal. Dans le détail, une (infime) partie de l’offre est présentée mais la totalité est accessible via le site. Quelques articles sont disponibles en retrait immédiat (notamment les « petits produits Ikea »). Particularité, Ikea rompt avec son merchandising habituel. Les mises en ambiance sont en effet fort légères, ce qui permet à la fois de donner une réelle unité au point de vente et de conserver une perspective d’ensemble. Indispensable sur un magasin d’une aussi petite taille qui serait étouffé par un “visual merchandising” classique.
Pour la visite-minute en vidéo, un p’tit clic ici
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Cela ressemble presque… à une boutique de meuble classique, les prix IKEA en plus ;).
Du coup, je ne comprend pas bien la baseline “Pick up and order point”. Dit comme cela, cela évoque plus Argos ou La Redoute, alors que l’on a bien là un véritable showroom.
Le magasin de Londres Stratford est beaucoup plus petit et très proche du model d’Argos. A l’exception de quelques articles type vaisselle/ déco qu’il est possible d’acheter, le reste est uniquement disponible sur commande. Je reste néanmoins perplexe sur le nombre d’employés présent en surface de vente, car à chaque fois que l’on demande une info, ils nous renvois sur l’un des ordinateurs à dispo pour consulter le site d’Ikea.