Retour en Suède, dans la banlieue de Göteborg, pour une histoire hors norme, celle du supermarché Coop de Kallered. Le magasin n’a que quelques mois (ouverture en octobre dernier) mais connaît déjà sa date de fermeture : dans moins de cinq ans désormais. Pourtant, Coop n’a pas mégoté sur les actifs, la copie de ce 2 500 m2 méritant le coup d’œil.
L’histoire donc… Il y a encore six mois, Coop exploitait non loin de là un hyper de 7 000 m2. Mais le géant Ikea (pas trop mal placé en Suède pour faire ce qui sied le mieux à ses intérêts) a entrepris de reprendre complètement la zone commerciale de Kallered pour un réaménagement total et long… : pas moins de cinq ans. Coop devait donc faire ses valises le temps des travaux. Avec un triple préjudice : 1) prendre le premier bâtiment venu (qu’importe sa coque / et, là, Coop a été servi / voir le plan dans le diaporama de visite que je vous ai préparé) ; 2) subir une réduction sévère de la surface ; 3) et accepter de concevoir un magasin (neuf, histoire de limiter la casse en termes de chiffre d’affaires) qui devrait être amorti sur cinq ans, ce qui est quand même un brin rapide. Et ce qui devait arriver arriva… Ikea paya une partie « non négligeable » du nouveau Coop !
Pour télécharger le diaporama de visite, c’est ici
Et pour la Visite-Minute en vidéo, c’est là
Retour vers le futur !
Les têtes de gondole en vrac !
C’est exactement ce qu’on faisait dans les années 70, du moins chez Géant Casino.
On montait une TG classiquement, puis on déversait un assez grand nombre d’articles en vrac, sur le dessus. Quel que soit le produit, en évitant les bouteilles et les flacons, bien sûr.
La consigne était : “Le vrac fait vendre”.
Une nuit, j’avais rempli et façadé le rayon conserves de légumes au cordeau. Une seule rupture.
Le lendemain, une remarque (bienveillante, tout de même) : “On n’est pas au musée de la conserve. Trop bien rangé, ça impressionne le client. Il n’ose pas déranger l’alignement. Un peu de laisser-aller c’est plus vendeur.”
Ceci dit, l’agencement de ce magasin fait plutôt labyrinthe et fouillis. Mais c’est par la force des choses.
Et cinq ans de travaux, parlez-moi d’un chantier !…