Omnicanal, digital, les enseignes n’ont actuellement que ces mots en tête. Comme souvent (et au risque de passer pour un incorrigible “peine-à-jouir” / rassurez-vous quand même !), je rappelle juste que les plus brillantes stratégies commerciales n’ont de valeur que dans l’exécution. Dans le… “détail”. Parce que le client, lui, ne voit qu’une somme de détails, laquelle fait l’expérience d’achat.
Exemple ici chez Auchan. Dans cet hyper, l’enseigne a installé une borne / un écran extenseur d’offres. En clair, le client a donc le choix entre les centaines de bouteilles du rayon (ce qui est déjà pas mal quand même !) et les milliers du site Auchan.fr. On discutera des heures sur la mise en situation. OK, c’est perfectible. Mais, dans l’ordre des priorités, moins que l’exécution du prix où, là, il est urgent d’agir…
Je m’intéresse par exemple à ce Crozes Hermitage MDD Pierre Chanau (anagramme d’Auchan, histoire d’offrir un vernis de culture G retail à ceux qui ne l’auraient pas remarqué 😉 ). J’ai le nez creux… 14 % de remise. 6,40 € vs 7,45 €.
Un pas en arrière, je l’aperçois dans le rayon. Le voici. 7,45 €. En clair, ce jour-là, Auchan on-line et Auchan off-line proposent le même produit pas au même prix. En tant que tel, c’est déjà incompréhensible. Désagrément supplémentaire : ce faisant, Auchan on-line me donne des raisons supplémentaires de ne pas m’intéresser à Auchan off-line.
Et moi qui croyais naïvement que le “on-line” nourrissait le “off-line”. Et vice-versa. Pfff, je n’y comprends déjà plus rien au commerce… Faut que je songe fissa à ma reconversion. M’en vais ouvrir un bar sur une plage au soleil ! Ciao.
Bien observé, il reste encore un peu de chemin à faire