Je l’ai souvent écrit : savoir copier est une qualité. Aujourd’hui, je vais chaudement encourager Intersport à copier… Décathlon. Et tant pis si ça pique (voir le NB en fin de post) ! Dans la vision Décathlon du commerce, tous les produits ont une valeur, même les premiers prix. En clair, un produit premier prix est d’abord un… produit (je sais, j’enfonce une porte ouverte mais c’est essentiel pour la démonstration). Et tous les produits ont des caractéristiques dont la bonne communication va forcément modifier la perception du prix. Ceci étant dit, regardez la communication du prix la prochaine fois que votre chemin croisera un “Décat” : le prix est toujours accompagné d’éléments de description. Ce que n’a donc pas compris Intersport. Exemple avec ce tapis de gymnastique dont le client ne saura uniquement que c’est le premier prix, à 1,99 €. Pourtant, ce tapis, avant d’être un “premier prix” a des caractéristiques : sa taille et son épaisseur (indissociables du prix pour l’appréciation de la valeur). Le client curieux aura effectivement déniché ces informations sur le produit. Mais à qui de faire l’effort pour donner sa bonne valeur à l’offre ? Au client ou au commerçant ? J’ai ma p’tite idée. Et en guise de bonne volonté, je suggère même à Intersport quoi faire ci-dessous… Allez, sans rancune !
NB : j’en profite pour évacuer un sujet sur lequel quelques “chercheurs de poux” aiment à venir fouiner ma tignasse, suggérant que je ciblerais par principe mes “non-clients” et épargnerais, par conséquence, mes financeurs… Encore raté, amis chercheurs de poux 😉 Via ce post, je chagrine un client, en l’occurence Intersport (et un magasin emblématique, c’est dire si j’aime le risque). Et je l’assume car la liberté de penser, dès lors que l’argumentation est au rendez-vous naturellement, ne se négocie pas. D’ailleurs, je n’imagine même pas un instant que, chez Intersport, l’on conteste la démonstration…
Mettre en avant..ce qu’on revendique..ce dont est fier…sinon, c’est contre-productif à long-terme.