A chacun ses vacances ! Cette année, je passe les miennes avec… Nielsen ! Je sais, ça peut surprendre. D’autant que j’ai en plus choisi de vous en faire profiter (nul besoin de me remercier). Donc, régulièrement, ici, quelques insights dont je considère l’intérêt suffisant pour vous déranger, entre la serviette de plage et l’apéro.
Aujourd’hui, la mise en parallèle de la largeur d’offre d’un côté et de la réalité des sorties caisses de l’autre (les références dites « vendantes », celles qui passent en caisses au minimum une fois par mois). Le résultat ne m’a pas surpris, tant je clame à qui veut bien l’entendre que les assortiments drive sont aujourd’hui trop larges (et que le nombre de références ne fait pas la performance commerciale). Lorsque tous les autres circuits sont finalement assez alignés entre offre et demande, le drive se démarque : 10 407 articles PGC / Frais LS en moyenne par site mais seulement 4 700 références vendues au moins une fois par mois. Et toutes les enseignes (Leclerc Drive et Auchan Drive y compris) sont largement au-dessus. Pour le détail par enseigne, faudra patienter jusqu’à la livraison de notre veille VIGIE GRANDE CONSO de septembre 😉
Au delà du constat du nombre trop important de réf proposées cela montre combien il est difficile de vendre des produits que le client ne cherche pas et ne voit pas, un travers du drive que les clients avaient bien perçu dès le départ en disant “je suis moins tenté, je n’achète que ce que je cherche”. Et la tentation des drive pour faire de la vente additionnelle est d’ajouter des services ou des produits sur le parking.
Montrer le produit…en ajoutant des réf.
A l’inverse cela montre combien “on” achète n’importe quoi, et presque tout, en magasin pour peu que ça nous soit suggéré par l’implantation, le marketing. 🙂
Je comprends ton analyse Olivier, après il y a aussi un raisonnement psychologique.
Même si 95% des clients vont acheter les 5 même ref d’haricots vert (par exemple ), si l’offre n’est pas plus varié (grammage ou marques) le client se sent “forcé ” d’acheter un certain produit (qu’il aurait pris de toute façon )