Certains l’auront forcément remarqué. Surtout récemment avec ce prospectus particulièrement avare en prix. En lieu et place du traditionnel tryptique produit / prix / mécanique, Carrefour se contente de plus en plus souvent : 1/ du produit (un peu normal quand même !) ; 2/ et de la mécanique promotionnelle, parce qu’il faut appâter le chaland ! Question donc : pourquoi ? Une erreur du studio maquette ? Si tel est le cas, il faut vite changer de prestataire car ça commence à se voir !!! Non, en fait, Carrefour est visiblement en phase de test, histoire d’alléger la note promo. Explications…
D’une part, le pricing magasins peut être différent d’un site à l’autre. D’autre part, les prix promos, eux, sont identiques, les grandes opérations étant nationales. Pour être raccord avec la réglementation (et quand même aussi avec le Penser-Client), le prix de départ avant mécanique ne peut pas être supérieur au prix habituel fond de rayon. En clair, pour être réglo à Rennes (par exemple), le prix de départ de la promo à Monaco ou à Paris Auteuil est plus bas que le prix habituel. Ce qui rend la promo encore plus coûteuse. A l’inverse, en n’affichant pas de prix avant mécanique sur le prospectus, Carrefour fait automatiquement des… économies promotionnelles.
Un mécanisme auquel a également recours Auchan. Les pages intitulées “Encore + de promo cette semaine” en fin de prospectus affichent le plus souvent le montant de la remise (“20% de remise immédiate”, “30%…”) sans y associer le prix. Dans ce cas précis, je serais curieuse de savoir quel est le critère discriminant les produits qui verront leur prix affiché et ceux qui seront relégués aux “pages de fin”.
C’est souvent que ça arrive sur les catalogues de Casino 😉 faisant râler les clients
Bonjour Olivier
Article intéressant mais ne pensez vous pas que de tels tracts revendiquant des offres promotionnelles ne sont pas conformes aux dispositions légales du Code de la consommation (L112-1 et suivants) sur l’obligation d’information sur les prix ? Bien à vous
Hey Hervé !
Je partage sur l’interrogation. Chez Carrefour, on m’explique que le point a été validé. Mais en soulevant le sujet ici publiquement, je sais que je soulève aussi le point ;-)))
Olivier
Techniques de faibles. Le consommateur ne s’y trompera pas. Le plus lamentable est que Carrefour paye certainement des penseurs en marketing et des cabinets des fortunes pour sortir des inepties pareilles.
La distribution française était la plus brillante du monde et tous les basiques se sont perdues en une génération. Seul Leclerc reste pur.
Carrefour, montre encore une fois, et c’est un comble, que ce n’est pas un commerçant. La base du commerce n’est elle pas de vendre un produit? Si oui, comment cela est il possible sans en afficher le prix? Effectivement Leclerc reste la seule enseigne capable de faire du “commerce” et donc de gagner des parts de marché simplement. J’espère que Monsieur Bompard arrivera à dégager tous les cabinets présents au siege qui coûtent une fortune et qui ne bonifient pas les résultats.
Carrefour a simplement copié Casino et Auchan
Casino le fait depuis de nombreuses années,
et comme client c’est agaçant