Nouveau rendez-vous sur le blog : « SAMEDI CONSO, mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine ».L’occasion de revenir sur l’actu de la semaine, en totale liberté comme toujours. S’y mêleront analyses, anecdotes ou – je le confesse avec gourmandise – gentilles provocations.
LUNDI
Sup de Co Toulouse (dites Toulouse Business School, ça fait mieux). Qu’importe le nom. Le principe est de partager, une journée et demie durant, avec une quarantaine d’étudiants dont la grande conso est l’horizon professionnel immédiat. Usant mais passionnant. Et toujours ce grand classique des études… Les filles devant, les garçons derrière !!!
MARDI
Cours terminé. Direction aussitôt Lille. De bonne source, passer par Carrefour Euralille mérite le détour. L’enseigne et Despi (spécialiste boucherie) imaginent conjointement un espace type sushis mais dédié à la viande. Forcément immanquable. Mais c’est… raté ! Le stand n’ouvre que demain. Tant pis. Je reviendrai… demain !
Ce soir, c’est le procès de Lidl dans Cash Investigation. Pour dire le fond de ma pensée, la « révélation » sur les conditions de travail en entrepôt ? Rien de bien nouveau. Le métier est dur, éprouvant, aucun doute. Éviscérateur de porc dans un abattoir n’est pas bien plus attirant. Dans le cas Lidl, si la préparation vocale conduit à l’abêtissement de l’individu, qu’elle soit interdite. Point. En ce sens, Lidl n’a… guère à se reprocher puisque rien n’interdit la pratique. En revanche sur la posture de l’enseigne, il y a tant à dire… Ne pas assumer la réalité est plus terrible que la réalité. Nier qu’il existe des cadences ou des objectifs individuels alors que c’est le cas est, au choix : 1/ d’une indécence coupable ; 2/ ou d’une naïveté inquiétante. D’ailleurs faites le test (je m’y « amuse » parfois) : passez un plein chariot de courses chez Lidl (oui, il ne faut pas qu’en parler, il faut aussi le vivre !), ralentissez la caissière pour ensacher vos articles et vous sentirez très rapidement son agacement. Engagez alors la conversation et vous apprendrez en quelques instants que, oui, il y a bien des cadences à tenir et que… vous êtes en train de la ralentir avec votre rythme (d’escargot) pour ensacher. Quant à la rudesse du management, implacablement démontré, là encore, c’est la molle condamnation du DRH qui est bien « le » vrai problème. Bien davantage que la bêtise du manager qui pense obtenir le meilleur de son collaborateur en aboyant.
MERCREDI
Chose promise… Retour à Lille. Et là, waouh ! Viandiz, c’est vraiment l’esprit sushi appliqué à la viande. Et ça mérite de jeter un œil aux photos diffusées en avant-première ici. Traverser la France pour une « exclue magasin » est un plaisir que je revendique. Et tant pis pour le bilan carbone 😉
Quitte à être chez Carrefour, suis curieux de la manière dont l’enseigne met en scène la « garantie promo » lancée mardi (relire ici). Après tout, c’est pas un petit projet, la nouvelle initiative bénéficie même d’une annonce dès la couverture du prospectus « Le Mois ». Bilan : comme – trop souvent – exécution terrain défaillante. Prenez ces quatre produits, pourtant concernés par la nouvelle garantie promo. Rien sur le sujet. Rien de rien. Nada.
JEUDI
Ateliers du Drive, co-organisés avec mes camarades de Linéaires. Les années passent, le plaisir (de partager sur un sujet qui me passionne depuis longtemps) demeure. Voire se renforce car le succès est rendez-vous. Alors que certains pointaient une lassitude sur le thème « drive », nous battons notre record d’affluence. Et, au-delà, du nombre c’est la qualité des participants qui frappe, certains bouleversant leur agenda pour nous rejoindre et jouer l’effet de surprise. Merci donc ! Au-delà, que retenir de la journée ? Que le drive progresse toujours de près de 10 %, que Leclerc est dans le « tempo », qu’Auchan/Chronodrive sont nettement moins dynamiques, que « Chrono » va même en perdre sa place sur le podium, que le drive élargit sa cible aux séniors, etc. Moins sérieux mais frappant, je retiens cette info qui dit beaucoup de la force (toujours réelle) des… vieux médias : le Leclerc Drive piéton de Lille, dont l’adhérent Thomas Pocher partageait un retour d’expérience, a pour la première fois franchi le seuil des 200 commandes/jour (et donc battu de loin son record historique) le lendemain de la diffusion d’un sujet dans le JT de TF1. Preuve que les réseaux sociaux ne font pas tout ! Je sais, ça fait un peu « vieux con » mais j’assume !
Passage par mon Franprix de quartier. Une heure plus tôt, l’enseigne a posté sur les réseaux sociaux la bonne nouvelle : la tomate grappe française est à 1,59 €/kg jusqu’à dimanche. Et… bim. Pour moi, ça sera donc 2,89 €. Interpellé, le responsable se noie dans une multitude de justification/explications successives : « Ils vont trop vite sur les réseaux sociaux, on est jamais prévenu à temps » ; « Je ne peux pas la vendre à ce prix de toute façon, c’est la loi, je n’ai pas droit de vendre à perte » ; « En fait, le magasin ne s’est pas engagé sur cette promo ». En fait, peu importe la « bonne » explication. Aucune n’est… « valable » vue du client.
VENDREDI
Une bonne âme qui connaît mon intérêt pour le sujet m’aiguille sur une information de la plus haute importance : un couple d’Australiens, fans d’achat en gros (et donc de Costco), vient de se marier dans l’un des magasins de leur enseigne favorite, privatisé et transformé pour l’occasion en mairie, en salle de dîner et en disco. Enquête faite, c’est la seconde fois que Costco accède à pareille requête. En 2014, en Californie, Costco avait déjà dit… « oui » à un couple d’Américains qui s’étaient rencontrés au rayon surgelés ! Ne dit-on pas… jamais deux sans trois ! Dis, Gary, c’est combien pour privatiser Villebon ???
(Thrillist)
Je me demande si les clients Costco ont une alimentation très équilibrée.