Ceux qui participaient la semaine dernière aux Ateliers du Drive n’en seront pas surpris… J’avais alors assez d’informations pour pronostiquer (sans grand risque) que les jouets arriveraient à brève échéance sur le portail Leclerc drive, via un onglet spécifique. Au même niveau donc que l’offre drive “classique” ou le traiteur. Ce qui devait arriver est arrivé… hier à Roques-sur-Garonne. L’hyper toulousain est le premier à avoir “accroché” les jouets au drive. Une première qui a d’abord valeur de test technique et organisationnel. L’assortiment est en effet court : 60 références. Donc objectivement peu attractif sur ce qui est quand même d’abord un marché d’offre. Vu les délais de mise à dispo (aussi rapide que le PGC), le stock est porté par l’entrepôt drive, et non l’hyper. Mais pour les 30 à 40 Leclerc drive qui vont réellement tester le mois prochain la duplication en drive du catalogue de Noël, certains iront prendre les produits sur le stock magasin, ne serait-ce que parce qu’ils n’auront pas la place disponible dans leur entrepôt drive. Au passage (et comme Chronodrive), Leclerc confirme avoir la vision d’un drive agrégateur d’offres diverses (revoir mon point de vue sur le sujet, évoqué ici il y a un an). Et je mets toujours un billet sur la table que Leclerc voit aussi dans le drive un agrégateur de flux et qu’installer des lockers Amazon au niveau des pistes de retrait ferait grand sens (revoir ici). Dit autrement, Leclerc a bien compris quelles seront les deux valeurs cardinales du commerce de demain : la double agrégation, d’offres et de flux.