Comme tous les samedis, « SAMEDI CONSO, mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine ». L’occasion de revenir sur l’actu de la semaine, en totale liberté comme toujours. S’y mêlent analyses, anecdotes ou – je le confesse avec gourmandise – gentilles provocations.
LUNDI
Comment se démarquer dans les boîtes-aux-lettres ? Market innove avec une « enveloppe promo », dûment cachetée : « Noël 2017, destination imagination, ouvrez sans attendre ». A l’intérieur, trois prospectus distincts dont – pour les magasins qui proposent le service – les offres traiteur. Malin pour se démarquer. Et faire causer… La preuve, j’en parle !
MARDI
Retour chez Auchan après la formidable promo sur le champagne (revoir ici). Dans cet hyper picard (comme probablement dans tous les autres), il fallait se précipiter. La promo a « tenu » une demi-journée, pas plus. Faut dire qu’avec 20 cartons de 6 bouteilles, fallait pas non plus être grand clerc pour prévoir la pénurie.
MERCREDI
En Afrique du Sud, c’est « l’affaire » économique du moment : le krach boursier dont est victime Steinhoff (le propriétaire de Conforama), sous le soupçon d’irrégularités comptables. Là-bas, le fond de retraite des fonctionnaires, qui avait des actions Steinhoff en portefeuille, veut porter plainte, eu égard aux pertes énormes qu’il a enregistrées, oubliant au passage que c’est quand même bien le « jeu » de la bourse. Aurait-il également envisagé une action en justice pour enrichissement démesuré si, à l’inverse, l’action s’était emballé ? Non, bien sûr…
Elu personnalité de l’année par le magazine LSA, Serge Papin est le sujet d’un « papier » portrait. Le titre est excellent (« L’homme qui murmure à l’oreille des agriculteurs ») et mon camarade Jérôme Parigi fort habile pour distiller l’info que tout-le-monde-sait-mais-que-personne-n’a-le-droit-de-révéler sur la succession en cours chez U. C’est dit sans être dit… De la belle ouvrage 😉 Aux curieux de relire le papier. Un indice : c’est dans l’avant-dernier paragraphe.
VENDREDI
La crise, quelle crise ? Plus encore que l’an dernier, le caviar est omniprésent sur les prospectus. Lidl, Market, Carrefour, Leclerc, etc., toutes les enseignes ou presque jouent la carte caviar, faisant presque passer le foie gras pour un aimable pâté de campagne réservé aux dimanches ordinaires. Aujourd’hui, une nouvelle enseigne y va de son offre. Et en couverture de son tract s’il vous plait… Le Bon Marché ? La Grande Épicerie de paris ? Non, vous n’y êtes pas… Aldi !
Stores tour. L’occasion de m’intéresser à Lush, cette enseigne de cosmétiques que je ne connaissais que… d’extérieur. Faut dire que, dès les premiers pas, l’odeur entêtante est – au moins pour le migraineux que je suis – un frein majeur à toute expérience prolongée. Au passage, j’admire les employées qui y passent leur vie… Cette fois-ci, je m’impose un tour de magasin, quasiment en… apnée ! Suffisant pour mesurer à quel point Lush sait, par le merchandising, donner de la valeur à son offre. Pour preuve : ces masques pour le visage vendus frais, façon buffet de desserts chez Flunch !
Stores tour (suite). Stop dans un hyper Leclerc. Et, parce que « Life is too short to drink bad wine » selon la formule consacrée outre-Manche, l’envie de se lâcher avec une p’tite Yquem 1998, affichée à 105 €. Aimable provoc : j’interpelle le maître des lieux pour lui faire remarquer que Lidl avait vendu la même à 99 €. Vexé ou guidé par un sens aigüe du client, un coup de crayon plus tard, voici mon flacon à 98,90 €. « Moins cher que Lidl », rigole-t-il (et moi avec). Promis je le boirai en la meilleure des compagnies et à ta santé Alrik !
PS : au passage, j’en profite pour vous sensibiliser à la parution prochaine de mes habituelles Tranches de vie commerciale (la 14e édition). Une année à arpenter les magasins, éplucher les prospectus et décoder la communication des enseignes. Le tout présenté sous la forme de petits exercices de penser-client et richement illustré. Parution le 8 janvier et déjà en pré-commande sur le site www.olivierdauvers.fr (rubrique Boutique).
Une bouteille de vin à 100 €, on est à l’opposé du modèle habituel suggéré par la Grande Distribution : “En grande quantité et le moins cher possible”. Quel est l’intérêt de proposer ce type produits haut de gamme ? Les ventes sont elles significatives ? Est-ce un vitrine pour montrer qu’on sait proposer du luxe ? Pour l’instant n’étant pas du milieu, je reste avec mes interrogations …
un exploit de MONOPRIX EN DÉCEMBRE IL Y A UNE DIZAINE D ANNÉES LA VENTE DE 6400
BOUTEILLES DE CHATEAU YQUEM 1999 75 CL ET JE SAIS QUE LES CONSOMMATEURS ONT ETE RAVIS
La bouteille fait 75cl ou est ce une demi bouteille de 37,5 cl comme le laisse supposer le libellé ?