Semaine aux États-Unis à l’occasion du salon NRF. Mais je me garde bien de rester à Manhattan qui, malgré tout son intérêt commercial, ne représente que si peu le retail américain. Direction cette année le Sud : Pennsylvanie, Delaware, Maryland et Virginie. Avec, à chaque fois, quelques cartes postales (retail of course). Stop aujourd’hui chez Aldi à Washington. Et, voyez mes centres d’intérêt (même si tout va bien côté intestinal, comprenne qui pourra…), le rayon papier-toilette pour l’illustration que, de ce côté-ci de l’Atlantique aussi, le hard-discount se fait tous les jours un peu moins hard. Ici, c’est l’élargissement de l’assortiment qui est frappant. Sur l’unité de besoin PQ, pas moins de 7 références. Comme Aldi n’est pas n’est du genre à dupliquer les produits, chacun est différent. Selon le niveau de compactage du rouleau (aucun compactage, compactage et ultra-compactage) ou selon le niveau de douceur : du “soft”, du “strong” et – là, faut m’expliquer parce que c’est quand même mon rêve ultime – du “soft & strong”. Le tout pour un niveau de prix allant de 15 à plus de 50 cents le rouleau. D’ailleurs, pour rendre la compréhension de l’offre la plus facile possible, regardez le détail de l’étiquette prix avec le nombre de feuilles du pack et le prix… à la feuille. Pour aider ceux qui déroulent trop généreusement à culpabiliser ?
Rayon alimentaire à présent avec cet étonnant produit, très américain au demeurant, où le libellé produit devient sa promesse principale : “protein pack”. Le contenu peut changer et la “sous-promesse” (en l’occurence la quantité de protéines) aussi. Ici, donc : un pack avec oeuf dur, cubes de fromages et mélange de fruits secs d’un côté et, de l’autre, oeuf, cubes de fromages à nouveau mais des amandes au chocolat noir ensuite !
En caisses. Et surprise… La zone après-caisses n’est pas minuscule comme souvent chez les hard-discounters, elle est tout simplement… inexistante. En fait (et regardez bien la seconde photo), la caissière place un chariot à sa gauche. Un chariot qu’elle remplit plus rapidement que la cliente ne remplirait ses propres sacs. Le chariot vide de la cliente venant ensuite remplacer le chariot plein (sur le modèle des cash & carry).
Pas mal le coup de la caisse. Bon, il ne faut pas avoir mis 1 euro dans le monnayeur ou tenir à son jeton. 🙂
Par contre niveau démarque c’est top. Fini le produit qui reste au fond du caddie et que les discounter Allemands, en France, cherchent à éviter.
Peut être une piste. Même si je ne crois pas qu’on soit prêt pour cette méthode. 😉