À la une

SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

Sans titre-1

SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !

SAMEDI

Géant 

Chez Géant pour quelques courses. Etonnement devant le rayon pâtes à tartiner. OK, je peux tout entendre sur l’utilité économique de la sur-linéarisation des MDD mais, là, quand même… Y’a un pilote (merch’) chez Géant ? Deux palettes au sol pour la MDD, une palette pour Nutella. Je rappelle les parts de marché respectives où c’est trop vexant pour Casino ???

 

 

LUNDI

Monoprix 

Monoprix annonce « entrer en négociations exclusives en vue d’acquérir Sarenza ». Pour ceux qui ne sont pas familiers de la « haute-finance », ça signifie que les deux – futurs – mariés sont d’accord sur l’essentiel et que, plutôt que de risquer une « fuite », ils préfèrent l’annoncer par anticipation. Et, au passage, les deux s’engagent à ne plus aller « voir ailleurs » (#fidélité). Au-delà, c’est surtout un sacré pied de nez à ceux qui pronostiquent que « le on-line va tout bouffer ». Ben, cette fois-ci, c’est exactement l’inverse. Et ça fait du bien ! Au moins pour éviter le conformisme. Je déteste ça.

 

Avec ma complice prospectus, on a une marotte : les promos Nestlé. Faut dire que Richard Girardot, le boss du groupe en France, a fait ce qu’il fallait pour qu’on s’y intéresse, en contestant le droit à Intermarché de casser le prix de ses marques. Alors, plus que d’autres, on trace les promos Nestlé en se posant toujours la même question : « Tu crois que Nestlé ne participe (au sens financier du terme) à aucune des promos ? ». Ca paraît quand même hautement improbable. Surtout quand le paquet de Fitness est rempli, dès l’usine, avec 100 % de produit gratuit en plus !

NestléPromo

 

MARDI

AN1 

A l’Assemblée Nationale à l’invitation de quelques députés LREM pour évoquer la prochaine loi post EGA. Parce qu’il faut faire simple pour convaincre, voici en quelques lignes le résumé de mon exposé… En l’état actuel de la politique agricole européenne, les prix agricoles sont une conséquence de marché et non la suite d’une décision politique (le cas du porc à 1,40 € a montré la faillite et l’inutilité pour l’amont de cette voie). Pour influer durablement et donc efficacement sur un prix, il faut agir sur ses déterminants, à commencer par l’offre et/ou la demande. Et pour réorienter une partie de la demande directe (les produits consommés en l’état) ou indirecte (les ingrédients des produits élaborés) il faut non seulement assurer la transparence de l’origine des matières mais surtout la visibilité de l’origine. En clair, pas question d’une mention en minuscules caractères au dos du pack lorsque le produit n’est pas français. Non ! C’est en face avant, et avec une taille minimum définie par la loi. « Pas facile à mettre en œuvre », objecte un député. Ma réponse est un brin sèche mais assumée : « Vous avez aussi le choix de ne rien faire ou de rien faire d’efficace, ça fait 20 ans que ça dure ! ». Car c’est le bon sens (paysan) qui me guide : pour soutenir les cours des matières premières françaises, il faut soutenir la demande ; et pour soutenir la demande, il faut l’orienter en lui donnant de réels moyens de savoir. Pour ceux qui veulent l’illustration, c’est ici >>

 

MERCREDI

CapricedesDieux 

Avec ma complice drive (et si c’était la même que ma complice prospectus… ?), nous sommes frappés depuis déjà des semaines du nombre de « boulettes » prix sur le site Auchan Drive : prix kilo supérieur sur les gros formats, prix promo supérieur au prix fond de rayon et j’en passe. Alors, en guise de soutien, nous lançons via Twitter un… « BoulettesThon » : toi aussi, aide Auchan à éliminer toutes les boulettes prix. En attendant qu’Auchan mette en jeu une « carotte » (ben, c’est le principe, celui qui aide le plus l’enseigne doit être récompensé !), « Soda & I » on montre l’exemple. Faites gaffe, on est redoutable à la chasse à la boulette !

Activia 

 

JEUDI

PrinceBoulettesThonNéoma 

A Néoma, le nom… « marketing » des ESC de Rouen et Reims réunies. Objectif : partager sur le commerce, la socio de la consommation, l’avenir, etc. A Rouen, Néoma abrite l’école historique de la distribution : l’ECAL. Nombre de générations de cadres dirigeants ou d’adhérents y sont passés. Parfois ce sont des familles entières ! Sur la trentaine d’étudiants présents, un tiers sont des « enfants de ». Et je trouve ça… très bien ! J’assume de militer pour un capitalisme familial.

 

VENDREDI

Intermarché 

Ah la bonne blague !!! Le Parisien nous apprend que « la promo Nutella pourrait coûter cher à Intermarché ». Combien ? 370 000 €. Ah la vache ! Donc 370 000 € pour un tel impact sur son image-prix (dont je rappelle que c’est quand même le déterminant majeur de la performance commerciale) et pour une enseigne dont les ventes se comptent en dizaines de milliards d’euros, c’est cher ??? Non ! C’est donné. C’est même une encore meilleure affaire que le Nutella à 1,41 €, c’est dire !

Un commentaire

  1. “Au-delà, c’est surtout un sacré pied de nez à ceux qui pronostiquent que « le on-line va tout bouffer ».” => Tout le monde n’a pas les listings de prix pour faire établir sa liste de courses et savoir si le produit est en stock. Le on-line le permet. Après si la Grande Distribution a les fonds pour se lancer dans le cybercommerce, c’est qu’elle en a les moyens et donc certainement pas à plaindre.
    Origine des produits alimentaires : Actuellement la restauration fait ce qu’elle veut, personnellement, ça ne fait plus de 10 ans que je ne vais plus à la cantine d’entreprise. Par contre, je passe derrière tous les midis pour aller à la salle des “gamelleux” et je vois les cartons avec les indications d’origine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page