Toujours chez Carrefour. Mais le sujet n’est pas (directement) l’enseigne mais la marque, ici Tropicana. Face au client, deux produits dont la promesse principale est la même : d’abord, un jus de grande marque (Tropicana, c’est pas n’importe quelle signature, outre le fait qu’elle est dans le portefeuille Pepsico, #clindoeilappuyé) ; ensuite, un “pur jus” ; enfin, une recette “avec pulpe”. Pourtant, entre les deux, près de 50 % d’écart en prix. OK, l’un est en bouteille verre, l’autre en plastique. Ca fait quand même cher la garantie sur l’origine brésilienne des produits ! Et si c’était une énième démonstration des limites des péréquations de marge en rayon. Sous-marge sur l’un et parce, qu’il faut bien vivre, sur-marge sur l’autre. Au risque quand même que la sur-marge pénalise fortement les volumes et impose une… sur-sur-marge pour compenser et tenir la “masse de marge”. Tout ça sur le dos du Brésil…
A noter par contre que c’est une des rares fois où le pays d’origine est aussi explicitement précisée sur le packaging, comme d’ailleurs une de vos recos 🙂
Mais pour 2.62€ il y a plusieurs oranges (“du Brésil”) ^^
Il me semble que le marché des oranges est très tendu cette année. la production mondiale est au plus bas, et a été fortement touchée en Floride avec à l’ouragan Irma. D’où la nécessité de s’approvisionner ailleurs…
Olivier, toujours le même “la mouche du coche” ….tu fais bien ton job d’aiguillon du commerce Cependant, il est nécessaire de trouver des options pour desserrer la pression sur les prix de certains produits et je trouve ce “reset” très bien fait modernisation du pack, bouteille plus haute et surtout, engagement de l’origine produit. Néanmoins, si tu as d’autres idées pour échapper à la guerre des prix quand tu fais partie des produits leaders … je suis preneur en tant que consultant je devrais pouvoir intéresser quelques industriels. A+