Pâques à la fin de la semaine. Trop tentant de comparer les enseignes sur les chocolats. Exercice toujours difficile par la magie des lots et formats spéciaux. Alors (et comme l’an dernier), de manière arbitraire, j’ai choisi un produit : les oeufs “coque” Milka. Evidemment pas pour en tirer un positionnement prix global des enseignes à partir d’une seule référence mais pour mettre en lumière d’incroyables écarts. Déjà écarts sur le “prix de départ” (avant une éventuelle mécanique) : 3,99 € chez Auchan, Lidl et Cora ; 2,99 € chez Leclerc et U. Là, franchement, faudrait m’expliquer. Et, accessoirement, l’expliquer surtout au client qui aurait reçu dans sa boîte-aux-lettres un prospectus Auchan et Leclerc par exemple (c’est pas comme si Auchan n’avait pas de problème d’image prix et d’image promo actuellement). Ensuite, écart aussi sur le prix d’arrivée. Car, à 2,09 € la boîte payée en caisses, Leclerc et U explosent la concurrence. Et c’est pas comme si c’était une surprise… Pour mémoire, ci-dessous, la même chasse aux œufs (Milka) millésime 2017. Au moins, chez U, y’a quelqu’un qui suit. C’est rassurant !
Olivier, quand la guerre commerciale fait rage dans Paris, il aurait aussi fallu ouvrir un tract Monoprix qui offre royalement -50% sur la 2eme boîte vendue à l’unité… 4.99€!! Record battu. Soit 7.49€ les deux boîtes, plus cher que le fond de rayon de E.Leclerc ou Système U.
Merci pour cette analyse… euh non, ce constat.
Si je regarde d’un peu plus près, je constate qu’il n’y a aucun prix de départ qui ne change (sauf U et Intermarché (de 3,99€ à 3,59€) qui baissent son prix.
Peu de changement de mécanique. Super U et Leclerc sont les seuls à jouer leur RI 30 sur cette référence.
N’avons nous pas là un choix de promo agressive de la part de Leclerc et U versus la concurrence?
Qu’en est il des autres offres (je ne pense pas que Pâques se résume à des oeufs milka qui ne sont pas des TOP produits ?
Je suis sur que si on cherche, on aurait pu trouver un produit sr lequel l’enseigne Match était la moins chère (mais je ne vous vois pas en faire l’echo 😉
Hey Yapadenom !
Eh bien défi à relever. Pas de problème, trouvez moi le cas et j’en parle !
(comme ça, ça évitera tout procès d’intention a priori ;-)))
Bonjour Olivier, j’ai trouvé (même si ce fut compliqué certes ;).
Les oeufs dégustation praliné noisette de la marque CEMOI en 185gr.
1 – MATCH à 3,75€
2 – INTERMARCHE à 3,79€
3 – CARREFOUR à 3,99€
4 – SUPER U à 3,99€
Par cet exemple et par ma première remarque, je ne veux absolument pas pointer le doigt sur les enseignes qui vendent plus cher que leurs concurrents (tu le fais très bien 😉 mais je souhaite simplement attirer ton attention sur le fait que nous ne pouvons pas tirer un grand enseignement d’un simple exemple.
Bien vu Olivier, tu as l’art de mettre le doigt là ou çà fait mal. effectivement il y a un triple phénomène
1) le prix de départ: comment expliquer environ 25% d’écart sur un produit tracté
2) l’offre promo: il n’est pas raisonnable de proposer du RI 30% qui côtoie des offres 2eme à 50 ou 60% ce n’est pas le même impact
3) l’historique: excepté SU, personne (fournisseur et distributeur) n’a tenu compte des faits constaté en 2017
Incompréhensible !!! sauf à penser que l’on rempli les plans promo de manière mécanique sans avoir de réflexion business et conso
Continues … à éveiller les consciences, peut être un jour les orientations commerces prendrons le pas
Cela pose surtout la question de la valeur véritable du produit?
Comment le consommateur doit-il comprendre de tels écarts… combien coûte au final 4 œufs en chocolat milka fourré ? le conso est-il le dindon de la farce ? a-t-il choisit la bonne ou mauvaise enseigne pour faire ses courses ? en temps normal de combien l’enseigne gonfle le prix ? …