Ceux qui suivent connaissent le regard plutôt admiratif que je porte sur la mue Franprix, entamée il y a trois ans. Enseigne ringarde auparavant (et, il faut le dire, avec une part du parc qui était tenue en deçà de l’acceptable), désormais devenue le concept de proximité qui donne le “LA” sur le marché. Ceux qui suivent vraiment de près (ici ou sur mon fil Twitter @Dauvers70) s’amusent (ou se moquent peut-être) de mon agacement quand, au hasard de mes visites Franprix, la rôtissoire ne fonctionne pas. Mais, ça, ce n’était… rien ! Car, aujourd’hui, Franprix me déçoit. Et pareille formulation n’a qu’un objectif : piquer au vif Jean-Paul Mochet (le Franprix-en-chef) et ses équipes !
Le problème ? Le prix du jus d’orange fraîchement pressé, subitement passé de 1,59 à 1,89 € (relire ici). Rassurez, le fond du problème n’est pas mon propre pouvoir d’achat, aussi subitement écorné par une telle inflation, mais la manière avec laquelle Franprix opère : en ignorant que, sur un sujet aussi sensible que le prix, et sur un produit/service dont l’enseigne a su faire un marqueur (et un “must have”, obligeant tous les concurrents à suivre), il ne fallait pas procéder ainsi. En “loucedé” ! En catimini ! Sans accompagnement ni justification. Bref, sans… assumer !
Franprix, vous teniez une pépite. Si vous n’y prenez pas garde, la p’tite bouteille de jus d’orange à 1,89 € sera le boulet de votre image-prix. Un conseil : assumez la hausse, revendiquez-là, ne cachez rien. De toute façon, ceux qui ont fait le succès du concept (les clients, et notamment les addicts) le remarqueront si ce n’est déjà le cas.
Sans absolument en connaître la cause (cours de l’orange, prix des machines, coût de leur entretien, salaire du patron !), voici comment Jean-Paul (si j’étais toi) je ferais. Car, par principe, dans le commerce contemporain, une hausse de prix est… une faute. Et comme une faute avouée est toujours à moitié pardonnée, autant l’avouer.
Mais enfin Olivier, je n’ai jamais compris ton enthousiasme pour Franprix. N’importe quel parisien qui se respecte, client plus ou moins régulier de l’enseigne (proximité oblige) n’a pu que se sentir floué par les hausses de prix drastiques et subites pratiquées par l’enseigne justement au moment du passage à ce(s) concept(s). Rien, jamais, ne peut légitimer qu’un trois semaines, à l’époque, au gré du passage aux nouveaux couleurs, les prix s’envolent de 10% !! Et encore aujourd’hui évidemment.
Cher Monsieur, la renovation des magasins et le passage a mandarine a l’epoque ne s’était accompagné d’aucune modification des tarifaires vente client.
En revanche, l’intégration des nouveaux produits plus qualitatifs ou produits locaux ont pu vous faire varier l’indice prix global.