L’époque est formidable… Non seulement ceux que l’on qualifie de “géants” (comprendre les “grands distributeurs”) n’ont jamais été aussi fragiles mais rien ne dit qu’ils seront encore là dans 10 ans. Ce qui alimente nombre de spéculations : 1/ patrimonial pour les propriétaires d’actifs commerciaux, dont le prix moyen ne peux que baisser : 2/ opérationnel pour les fournisseurs qui doivent anticiper l’évolution de leurs débouchés.
Les causes de ce big-bang sont connues. Les mettre en parallèle leur donne encore plus de poids : 1/ la consommation est globalement atone, au-delà des variations de court terme ; 2/ le transfert de CA du off-line vers le on-line s’accélère ; 3/ les commerçants “produisent” toujours de nouveaux mètres carrés, ce qui dans une approche “macro” est un non-sens ; 4/ le consommateur émiette plus que jamais ses achats, au bénéfice des circuits alternatifs ; 5/ et de nouveaux acteurs débarquent, menaçant les commerçants en place de disruption.
Bref, l’époque est vraiment formidable. Voilà en gros le pitch de ma conférence lundi prochain à la CCI de Rennes. Et comme l’entrée est libre (mais sur inscription ici), j’en fait volontiers de la retape.
Y-a-t-il un rapport avec ce déclin de la grande distribution et la proposition de loi du 21/6/2018 émanant du sénat qui pour revitaliser le commerce physique en mettant de lourdes taxes sur le-commerce ?
À mon humble avis, la grande distribution se maintiendra dans l’alimentaire, pour le reste …