SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Vu sur le compte Linkedin d’un cadre Carrefour (Farid Lalouani) : cette initiative originale d’un Market qui a installé sa « fan-zone » au cœur des rayons, juste délimitée par des packs de bière. Bon, OK, foot+bière, c’est un brin caricatural mais qui ne s’est jamais laissé tenter, hein ?
LUNDI
C’est toujours triste un magasin qui ferme. Pour ce Carrefour Contact picard, c’est la dernière semaine de vie (commerciale). Fermeture définitive le 13 juillet. Un… vendredi. Jour de… malchance.
Chez Leader Price, on n’a pas eu le nez creux côté foot. Brader à – 50 % les kits du supporter alors que l’équipe de France est encore en lice pour les demi-finales (et peut-être mieux encore), c’est quand même gaspiller un peu sa marge ! Pas le genre de stratégie qu’on adore pourtant chez Casino.
MERCREDI
« On est en finale, on est en finale », etc. Sur l’autoroute qui me mène à Argentan (à 130 km/h ou à peu près), j’aperçois au loin ce Super U. Mazette ! L’associé a joué du blanc-blanc-rouge pour fêter à sa manière la qualification de l’équipe de France. Voilà qui mérite bien une photo ! Demi-tour à la prochaine sortie. Et (p’tite) déconvenue. C’est manifestement davantage un problème d’entretien d’une vieille enseigne qu’un soutien fort à-propos aux Bleus !
Arrivé à Argentan. L’hyper Leclerc est le premier magasin français à ne plus générer aucun déchet grâce à la valorisation mise en place par Phénix et Zéro-Gâchis (j’y reviendrai bientôt sur le blog). Ca mérite bien une visite en compagnie de MEL himself. Par tradition, les magasins visités par le « patron » aiment bien mettre en scène le logo de l’enseigne. Et MEL l’immortaliser. Argentan n’y échappe pas.
Argentan, toujours. Pas question d’en rester à Leclerc. Stop chez Intermarché. L’hyper est en travaux de rénovation profonde. Néanmoins, l’implantation a changé et ça se voit déjà. Comme souvent désormais, le vin se rapproche de la zone marché. Confirmation d’une tendance.
JEUDI
Dans le métro parisien. Le niveau de marge est certes différent selon les marchés mais se payer de la pub pour annoncer des soldes à… – 16 %, c’est quand même audacieux !
Paris encore. Et toujours cette même question : pourquoi les zélés procureurs des grandes surfaces (qui sont en général d’ardents défenseurs des « petits commerçants ») ne s’émeuvent pas davantage de la manière toute relative avec laquelle les primeurs communiquent sur l’origine des produits (alors qu’il existe une obligation bien normée d’équivalence de taille entre le prix et l’origine) ? Donc, ici, les cerises sont espagnoles et les framboises portugaises. Les producteurs français leur disent merci.
VENDREDI
Stores-tour à Nimes. Indochine s’y produit ce soir dans les arênes et ma fidélité est totale ! En attendant que l’Aventurier ne déboule, au menu du jour : le centre commercial des Costières et sa locomotive Géant Casino. Premier stop, dans la galerie : Pull & Bear. Pour prendre le relais des soldes (parce que ça va un instant de vendre à – 50 % !), v’la la nouvelle collection : automne/hiver. On se moquerait pas un peu du chaland chez Pull & Bear ? C’est vraiment pour l’automne/hiver une chemisette palmier et un pantalon blanc ? Mais c’est vrai que « Produits de saison non soldés », ça le ferait pas sur l’affiche…
Méthodiquement, direction la boutique d’à-côté ! Adidas. Là aussi, on se fiche de moi. Les Stan Smith sont en soldes : 79 € vs 100 €. Pas de chance, l’étiquette d’origine est demeurée dans la chaussure : 95 €. Je fuis. Comment faire confiance ? Impossible.
Géant à présent (malgré ce qui va suivre…, un hyper très marchand qui pourrait inspirer nombre de magasins de l’enseigne). Dès l’entrée alimentaire, la fraîche découpe. Parfait quand, c’est… frais. Parce que ce matin (il est quand même 11h), y’a du laisser-aller. Le 13 juillet, j’ai le choix entre de l’ananas « fraîchement découpé » du 10 (mardi, donc), du 11 et du 12. Rien du jour… Sans compter que l’ananas du 10 a déjà dépassé sa DLC. Je passe mon tour.
Géant toujours. Rayon colas (le sujet m’intéresse bigrement en ce moment, revoir ici). Un même produit, 2 prix et, probablement, le prix le plus cher des deux en caisse. Hélas classique, bien au-delà de Géant. L’occasion est trop belle pour tester la procédure de remboursement en cas d’écart ? Comment l’enseigne gère-t-elle ce genre de situation ? Dédommage-t-elle le client, au-delà de l’écart de prix (je me souviens bien qu’il y a quelques années Carrefour offrait un bon d’achat de 3 € pour « s’excuser »). Ici, rien de tout ça. La bouteille est effectivement passée en caisse à 1,20 €. Et Géant s’est juste fendu de re-créditer ma carte bancaire de 3 centimes. Rien de plus. A méditer, parce qu’un p’tit mot d’excuse ne coûterait quand même pas grand chose.
Géant encore. Au cœur de l’épicerie, la zone Leader Price. Pas encore un classique chez Géant mais en voie de le devenir. Et si Leader Price devenait carrément la MDD premier prix de Géant, en lieu et place de l’inconnue « Tous les jours » ?
Stop à la bijouterie de Géant. Un p’tit quelque chose à acheter. Je sais, 10 €, pour quelqu’un qui m’est très cher, c’est un peu… discount. Mais là n’est pas le propos. C’est obligé, Géant, de m’inonder de tickets de caisses ??? 7 en tout. Stop !, n’en jetez plus.
Zone Cdiscount de l’hyper à présent. Prix barré sur un iPad. Suffisamment rare pour attirer l’œil. Vérification faite, ce n’est pas tout à fait un « prix barré ». Mais une remise vs « le prix conseillé par le fournisseur », en l’occurrence Apple. Nuance. Donc Apple conseillerait un prix de 371,02 € pour un iPad 9,7 pouces, wifi, rétina, 32 go, alors que la marque a un pricing systématique en « 9 » ? Re-vérification faite, le même produit est affiché à 359 € chez Apple. L’offre Cdiscount demeure toujours belle. Mais juste un peu moins.
Toujours dans la zone des Costières, direction le retail park Family Village. Premier arrêt : Decathlon. Toujours pour s’émerveiller devant la capacité de l’enseigne à donner de la valeur même à ses prix les plus bas. Même à 4 €, un maillot de bain a une valeur. En l’occurrence ici sa capacité de séchage rapide grâce à sa composition à base de polymère. Et, en même temps, Decathlon joue la transparence sur l’utilisation déconseillée en « milieu chloré ». En clair (et si l’une de vous l’a déjà acheté), parfait pour la plage, moins bien pour la piscine. Vous voilà prévenue !
Maillot de bain, toujours. Valeur encore. Dans ce modèle à 3 €, la valeur réside dans la… « petite couvrance ». Et, pour les mal comprenants, Decathlon se veut encore plus explicite : « Les fesses sont bien dégagées ». Voilà qui est clair (ou éclaire…). Pour 3 €, fallait bien râdiner sur quelque chose. Ici donc, la quantité de tissu.
Le vrac est partout. Même chez Bureau Vallée. A dire vrai, je n’assurerai pas que c’est nouveau mais j’avoue avoir été surpris. Acheter ses trombones ou ses punaises au poids, fallait y penser !
Chez La Grande Récré, en redressement judiciaire depuis le printemps, faut vider les rayons pour conforter la trésorerie. Alors, aux soldes, La Grande Récré en rajoute encore dans la surenchère promo. 1 produit soldé acheté = 1 produit soldé offert. C’est cadeau ou presque.
NB : et n’oubliez pas, le blog est ouvert tout l’été !
Beau ‘Samedi Conso”. Je me sens concerné par plusieurs articles :
– Bureau Vallée
Je m’y sers pour l’association dont je fais partie.
Les petits consommables sont plutôt au volume qu’au poids : il s’agit de remplir la petite boîte bleue. Récemment j’ai acheté des trombones. Mais j’aurais pu mixer car le prix est “à la boîte”. Trombones, punaises, élastiques, etc. Bon, après il faut trier !
– Géant / Bons de réduction
A chaque fois je plaisante avec la caissière : ” Allez, voilà la bibliothèque !”.
Sur les bons, la mécanique est claire : un pourcentage de réduction. Mais le produit est parfois incertain : si on connait bien Black & Decker, qu’est-ce que Koziol ? Ou bien Elle, probablement du textile, mais non mentionné. En ce moment, il y a Viandiz. Ceux qui suivent auront deviné de quel Géant il s’agit…
– Géant / Coca
Au delà du prix, il est à noter que sur l’affichette l’accord grammatical est tout à fait respecté : ZERO PET. Si le produit engendrait plusieurs pets, on aurait usé du pluriel (PETS)…
La fan zone, quelle bonne idée !
Pitoyable Casino, les caissiers et caissières subissent les remarques des clients agacés par tous ces tickets mais visiblement dans les bureaux les cadres s’en fichent. Dans mon supermarché Casino aux caisses automatiques, il faut faire le tri entre tous ces tickets pour récupérer celui qui permet d’ouvrir la barrière de sortie.
Plusieurs flagrant délits de tromperies (prix en caisse différent, soldes qui n’en sont pas vraiment, origines des denrées difficiles à identifier). Et pourtant on n’est pas sur le site de Que Choisir ! Signe des temps ? Les clients seraient_ils de plus en plus pris pour des pigeons ?
Les tromperies n’épargnent pas les vacanciers. Un tube de colle affiché 2.20 € au Casino d’Arcachon passe à 2.50 € à la caisse juste devant. Excuse bidon du type “on n’a pas eu le temps de changer les étiquettes”, argument appuyé “c’est le prix de la caisse qui est le bon” et directrice qui rechigne à appliquer le prix affiché. Une triste pensée pour les xx % de clients qui acceptent de payer le prix fort !! Et une interrogation : est-ce une politique de Groupe pour Géant / Casino ??