Après l’extérieur (revoir le post d’hier), direction l’intérieur (au moins c’est climatisé !). Toujours chez Ikea, donc, pour s’étonner de la paresse qui sévit sur un sujet pourtant essentiel dans le commerce : la valeur des offres. Dans toutes les enseignes ou presque (à l’exception notable de Decathlon), les premiers prix n’ont de valeur que par leur prix. Pourtant, le client attend de tout produit une fonction. Un sujet sur lequel même un premier prix doit avoir une valeur. Chez Ikea, la valeur est inexistante. Du canapé Knoppard à 79 €, l’affiche m’apprend donc que c’est le moins cher et qu’il est… orange. Merci, j’avais remarqué ! Pour le reste, RAS. Cette table à induction ? Premier prix et… blanc, sachant qu’il s’agit là de la couleur des côtés. Cette desserte ? Premier prix et mesurant 56 x 33 cm. Un peu court.
N’y tenant plus, je suggère à un Ikea un élément de valeur. Par exemple le poids que peut supporter ladite desserte. Ce qui change évidemment la proposition de valeur perçue par le client. Même les premiers prix ont une valeur. Ca se travaille, c’est tout…
Je comprends la démarche mais le client est-il aussi pointu dans son analyse de l’offre ? Et il ne faut pas rendre le bas de gamme trop sexy sinon à quoi bon vendre des produits plus chers.
On se rends compte qu’avec la complexité des modes d’achat ikea est nul en marketing