SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Dans un Leclerc nantais. Le roi du Cava… espagnol (Freixenet) ne pouvait pas rester insensible au succès du Proseco… italien. Voici donc le Proseco de Freixenet. Et tant pis si le territoire de la marque est « tordu » pour l’occasion. Les affaires n’ont que faire des cours de marketing !
C’est la découverte de la semaine. Il y a de l’eau liquide sur Mars. J’ai adoré ces deux dessins de presse qui, chacun à sa manière, est « parti » dans la même direction !
DIMANCHE
Un Match que je ne vais pas citer (pour ne pas en rajouter dans son malheur !). Le genre de « tuile » qui ne fait rire personne : « l’incident frais », et tous les produits qui disparaissent des rayons. Louis, une pensée pour tes équipes.
LUNDI
Revue de presse. En « une » des Échos, le sucre qui est au plus bas depuis trois ans. Là, j’ai une pensée émue pour les acheteurs de toutes les enseignes (y compris Leclerc puisque MEL l’a annoncé, un accord a été trouvé avec Coca-Cola) : voilà un argument qui leur aurait été utile pour dénoncer les hausses tarifaires imposées par le géant d’Atlanta. Bad luck les gars !
Revue de presse suite. M6 cède les Girondins de Bordeaux. Quel rapport me direz-vous ? Évident… Les entreprises, quelles qu’elles soient, ne peuvent plus se payer de « danseuses ». Les Girondins en étaient une pour la chaîne. Et même si le « grand » (le surnom chez M6 de Nicolas de Tavernost, le patron / je le sais, il m’avait recruté pendant mes quelques mois d’infidélité à la grande conso en 2001), et même si le « grand », donc, justifiait l’acquisition d’un club de foot pour peser lors des appels d’offre de droits TV, Bordeaux faisait tâche dans les comptes de la chaîne (encore 5 millions de pertes l’an dernier). Et aucune entreprise ne peut soutenir durablement des activités déficitaires, même avec les meilleurs arguments du monde. Ce qui est valable pour les médias l’est tout autant pour le retail. Voilà pourquoi céder des magasins non rentables (voire les fermer) est aujourd’hui inévitable. Car même s’ils contribuent au volume d’affaires de l’ensemble d’un réseau (l’argument classique), ils pénalisent tous les autres magasins. Et ce qui était acceptable il y a quelques années ne l’est plus aujourd’hui…
MARDI
Un Leclerc. Jamais compris pourquoi les enseignes ne « chaînent » pas plus consciencieusement les produits « lottés ». En gros, pourquoi un lot de 2 paquets de BN coûte plus cher (2,02 € ici) que la somme de deux paquets à l’unité (1,98 €). Et BN est un cas typique. Non, une caricature plutôt.
Toujours chez Leclerc. La curiosité (davantage que la faim, faut être honnête !). 8 légumes pour la soupe ÉcoPlus. Mazette, on fait dans le luxe ! Un coup d’œil à la liste des ingrédients suffit à me convaincre qu’il y a, comment dire ?,… foutage de gueule ? Oui, voilà, c’est ça. Les 0,2 % de courgettes dans la recette, y’a quelqu’un chez Leclerc qui peut m’expliquer leur utilité ? A part, évidemment, faire le malin avec 8 légumes et non pas 7…
Leclerc, toujours. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent, dit-on. Donc, ici, le chat c’est Coca-Cola, pas encore revenu chez Leclerc (c’est pour septembre). Et, les souris, les marques distribuées par Pepsico, notamment Lipton et 7up, qui squattent le meuble payé par son rival. De bonne guerre. Au passage, démonstration à ceux qui en doutent parfois que les équipes terrain ont encore une grande utilité…
Urgent besoin de timbres. Mais pas de timbres « urgents ». Va donc pour les mariannes vertes. Qui en deviennent des « timbres écologiques » comme si la couleur suffisait à les qualifier. OK, les courriers ainsi affranchis ne prennent pas l’avion mais juste des… camions. En deviennent-ils « écolo » pour autant ??? #Greenwashing.
JEUDI
Relevés de prix dans un Géant. Chez Casino, comme partout, les déclarations d’amour pour les producteurs français ne manquent pas. Et l’incitation à acheter « les bons produits » aussi. Mais un peu de discernement ne fait jamais de mal. Quel intérêt à afficher ses bons sentiments lorsqu’aucun produit de la catégorie (ici les knacks) n’est concerné par l’origine française du porc ? Ni la marque leader, ni même la MDD.
Celle avec laquelle je partage… la passion du prix des BN s’amuse sur les sites drive. Trop facile. En deux clics, tous les coups sont gagnants avec des prix « déconnants » à la clé. Bon, là, va falloir vraiment faire quelque chose. J’m’en vais te prendre les p’tit gars du pricing, vont voir ce qu’ils vont voir !!!
VENDREDI
Revue de presse. Le Monde. En plus de 25 ans de fréquentation, j’en connais des détails sur la vie de MEL… Mais celui-là m’avait échappé. Sa chanson d’amour, celle qu’il fredonne à sa « KarmaGirl » ? Les mots bleus de Christophe. « Je lui dirai des mots bleus / les mots qu’on dit avec les yeux / parler me semble ridicule / je m’élance et puis je recule / devant une phrase inutile / qui briserait l’instant fragile / d’une rencontre / d’une rencontre ». Ou l’art de dire merveilleusement ce qui est difficile à dire.
C’est l’événement éco de la journée dans la presse : Apple qui devient la première entreprise à valoir plus de 1 000 milliards de dollars. En sept ans, ont calculé Les Échos, sa valeur a triplé. Plus prosaïquement, je me dis que, depuis novembre 2007 (et le lancement de l’iPhone 1), j’aurais mieux fait d’acheter des actions Apple que tous les modèles successifs d’iPhone. J’en serai aujourd’hui plus riche ! Mais, à dire vrai, je m’en contrefous comme de mon premier Nokia. L’argent n’est-il pas que le bonheur des pauvres de coeur ??? Pour ceux qui sont “off”, vous avez les vacances (bien méritées) pour y réfléchir 😉 Pour les autres, rendez-vous lundi, ici même.
Olivier, est-ce que faire passer de la pomme de terre pour un légume n’est pas encore plus du foutage de gueule ? 😉
Bien d’accord… et si on enlève les poireaux et navets également à 0,2% comme la courgette, au final ce n’est pas 8 légumes, mais 4!