C’est vache, je sais, mais comme toujours j’assume… Nombre d’entre-vous ont repris le chemin du bureau ou des rayons ce matin. Et, là, sans prévenir, m’en vais tomber sur le rable de ceux qui ont la charge des prix, histoire de les remettre dans le bain illico ! Le sujet, donc : les produits C’est qui le Patron et leurs prix. Pas tant pour défendre le principe d’un prix affiché on pack (et, de facto, imposé) mais pour pointer à quel point, dans une logique client, il est aberrant de pratiquer des prix supérieurs, ce que personne ne conteste évidemment. Et même si la situation s’est grandement améliorée en quelques mois, il reste nombre de prix “déconnants” (c’est le terme convenu pour ce genre d’absurdités). Avec la complicité de mes camarades d’A3 Distrib, j’en ai compté très précisément 182 sur les sites drive (voir le tableau). Sur l’ensemble des produits C’est qui le patron, c’est peu. Mais, dans certains cas, la proportion est étonnamment élevée. Exemple le lait chez Carrefour. L’enseigne, qui se veut partenaire privilégié de la démarche, dérape dans un cas sur dix. Dérapage faible certes (ça se compte en centimes) mais c’est le principe qui m’intéresse ici. Autre cas : le beurre demi-sel plus cher qu’affiché dans 10 % des cas chez Intermarché. Forcément ça se voit et ça fait désordre.
Le défi donc aux cellules prix des enseignes : éliminer ces prix absurdes. D’abord en identifiant les magasins concernés (j’ai déjà donné pas mal d’indices hier via mon fil twitter @Dauvers70), ensuite en les remettant dans le droit chemin. En fin de semaine, je recommence l’analyse et on verra bien les enseignes qui ont compris qu’avant tout c’est le bon sens qui doit commander. Donc de ne pas vendre plus cher qu’affiché sur le pack.