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Deux ans après… Leclerc Bio et Italien à Nice

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Parce qu’il ne faut jamais en rester aux inaugurations (#règledevie), retour deux ans après à Nice, sous le stade de l’Allianz Riviera, où l’adhérent Leclerc de Nice a ouvert en juin 2016 (revoir ici) un étonnant magasin de plus de 3 000 m2, dédié pour une part au bio, pour l’autre aux produits italiens. D’où l’enseigne “Bio et Italien” qui s’est muée, depuis, en “Leclerc Bio et Italien”. Comme le résumait fort adroitement mes camarades de Linéaires à l’époque, guère de points communs entre ces deux univers bio et italien sauf… le pouvoir d’achat des consommateurs ! 

Deux ans plus tard, donc, difficile d’évoquer un… franc succès. Le magasin se rapproche de 9 millions d’euros de chiffre d’affaires. Evidemment faible pour la surface mais en progression (et la modestie du chiffre d’affaires potentiel avait quand même été anticipée). Le trafic est à l’avenant : de 500 à 1 000 passages / jour, incluant 100 à 150 couverts le midi dans l’espace dédié à la restauration. Le concept, quand même assez segmentant, explique que le décollage soit lent. Le site aussi. Le centre commercial du stade est pas loin d’être un “accident industriel”. Sur les 120 cellules disponibles, une… quinzaine sont occupées. Evidemment pas de nature à générer un trafic conséquent. Ce dont pâtissent toutes les enseignes présentes (pour en avoir fait le tour, c’est encore chez Leclerc que les employés se racontaient le moins leur vie, faute de servir le chaland !). Heureusement, les premiers coups de pioche pour l’Ikea voisin ont été donnés. Et, d’ici à deux ans, la zone aura totalement changé, l’arrivée du tramway en bonus. 

Pour Leclerc, comme pour les autres commerçants, un seul mot d’ordre : tenir, au besoin en s’adaptant. Bio et Italien n’y a pas échappé… Le double magasin (50 % bio, 50 % italien) est demeuré mais l’implantation a évolué. La partie alimentaire du bio a gagné en visibilité (les silos de vrac ont été par exemple placés dès l’entrée alors qu’ils étaient au fond du magasin à l’ouverture). Et, pour maîtriser la casse, le frais a été compacté. Les meubles frais libérés ont été utilisés pour les fruits et légumes, lesquels ont perdu en impact visuel mais gagné en… durée de vie. Car il en va des magasins (de ce centre) comme des produits : il faut… tenir ! 

Pour la visite version 2018, à vous de scroller…

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7 commentaires

  1. Il est temps d’ouvrir les yeux… Le bio c’est beau mais c’est bobo..! Les Français n’ont pas les moyens !
    Les Enseignes devraient enfin se recentrer sur l’essentiel : Un produit de chaque jour au prix le plus bas.
    Internet n’en est il pas un bon exemple ?!

      1. Hélas oui.
        Quand on part de 0 on ne peut qu’augmenter…
        Et quand on voit les propos de notre ex ministre à l’environnement : les français souhaitent une alimentation saine… mais pour pas chère -))
        Ce qui est loin d’être le cas… et qui ne le sera probablement jamais par rapport aux coûts et à la production insuffisante.

  2. Bonjour
    Merci pour la visite c’est sympa !
    Avec un oeil personnel, ça donne pas envie, ça me fait penser à un magasin de bricolage.
    Avec un oeil professionnel, je me demande :
    Est ce que les consommateurs de bio sont forcément acheteurs de produits italiens et inversement ?
    L’image donnée par ce magasin est elle cohérente avec l’approche bio et terroir

  3. Au delà du concept – bio/italien??- l’emplacement est un pari sur l’avenir. Cet stade est loin du centre ville, il faut prendre sa voiture -en tramway le panier ne sera pas bien lourd- . Et 2.5 kilomètres plus loin, il y a un gros Carrefour -Lingostière-
    L’adhérent est joueur….

  4. Magasin triste, moche les palette au sol digne d’un lidl. Pour le bio je prefère le Satoriz saint isidore à quelques centaines de mètre du stade qui est un magasin bio, moins cher que les rayons bio des grande surface et avec une éthique. Le bio en super ou hyper marché est un relais de croissance alors que pour des enseigne type Satoriz ou Biocoop il s’agit non seulement de proposer des produits bon ,sains, locaux de saison mais aussi de permettre au producteur de vivre de leur production loin du dogme nauséabond de la grande distribution. De plus, ces enseigne spécialisées sont moins chères sur une large majorité de produits. Ce n’est pas moi qui irait soutenir ou me battre pour soutenir la grande distribution.

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