Vu en rayons il y a quelques jours cette innovation Danette : le liégeois sur “lit croquant”. Ici caramel-noisettes (le lit). Le tout pour la modique somme de… 2,50 € les quatre pots. Deux étages au-dessus, mais bien dans le même magasin, la version sans le “lit croquant” pour 1,10 € (ci-dessous). Je passe sur la nature du “lit” (un vague coulis à des années-lumière de la fermeté attendue d’un… lit, dans lequel surnagent des éclats de noisettes), je passe, donc, car je ne prétends pas avoir le “goût universel” 😉
Le sujet ? L’écart de prix. Dit certes un peu directement, le client devra accepter de payer plus de deux fois plus cher pour accéder à l’innovation. Laquelle est donc quasi condamnée d’avance car les rotations seront faibles et l’enseigne aura tôt fait de s’en plaindre à Danone ! Bien sûr, la situation s’explique à défaut de se justifier : le produit historique est “massacré”, l’innovation, elle, est “surmargée” car il faut bien se refaire… Voilà sans doute aussi pourquoi le taux d’échec des innovations est si élevé. Comme leur prix…
Au-delà de toute avis sur la qualité de l’innovation, c’est effectivement l’effet corollaire de la LME. Cette “guerre des prix” sur les références phares du PGC rend toute innovation inintéressante pour les consommateurs et par ricochet pour les distributeurs.
Il sera intéressant de voir dans les semaines à venir l’évolution du prix.
Je pense qu’il va très rapidement baisser.