Direction Toulouse pour tester Leclerc Occasion. Voilà plus de trois mois que j’ai révélé et suivi le démarrage de ce qui n’est encore qu’un test. Mais un test un plein de promesses (revoir l’argumentation ici) car tous les vendeurs de produits d’équipement seront tôt ou tard contraints d’intégrer la gestion de la seconde main à leur panoplie de services. A la fois parce que c’est une attente socio (quand on est commerçant, on ne lutte jamais contre les attentes socio, au mieux on les anticipe, au pire on les suit) et parce que c’est un bon moyen de générer du trafic.
Le test, donc : 11 produits à reprendre, dont deux pièges, histoire de mettre à l’épreuve le process de reprise. Le premier piège est grossier : un DVD (Mon idole) dans lequel les « galettes » sont absentes. Le second est plus subtil : dans le coffret Intouchables, il manque un élément. L’acheteur ne tombera dans aucun des deux pièges ! Ces deux produits ne seront pas repris, au même titre qu’un « vieil » appareil photo Nikon de 5 méga-pixels. Un luxe à l’époque, une antiquité sans valeur à la revente aujourd’hui. Donc trois produits à 0… euro et dont le client devra se débarrasser sans l’aide de Leclerc !
Pour le reste, ma « consommatrice-cobaye » est repartie avec plus de 75 €, provenant pour l’essentiel de 3 produits : 2 appareils photos (25 € chacun, un prix attendu) et un disque dur 1 To (25 € aussi, pour le coup une bonne surprise). Surprise, mais dans l’autre sens, le prix de reprise des CD / DVD / Jeu vidéo : quelques dizaines de centimes tout au plus. Et des « coeff » nettement plus élevés que sur l’électronique. Assez logique en fait : sur ces produits (comme pour les livres), le risque est grand qu’une part des produits repris occupent longtemps, longtemps, longtemps les étagères. Indispensable donc que ceux qui sont vendus financent les… « long-séjours » des autres !!!
A suivre : une VIDÉO GRANDE CONSO consacrée à Leclerc Occasions dans le cadre d’une série sur le commerce de demain.
Intéressant, oui, on peut largement imaginer que le DVD de Johnny finance le Cd sur le moyen âge. 🙂
Ce Cd sera peut être même l’occasion de réfléchir à un nouveau concept…comment écouler ce genre de produit invendable. En revendant en lot? Avec une préparation pour Risotto. 😉
Ils font chez Leclerc du easycash ou du cash concerter. Rien de nouveau il revende a 50/100 de plus que la valeur de rachat..
À quel moment font-ils comme sur leurs pubs et leurs affiches que l’on apercois sur les côtés, 20% de reprise en plus que leurs concurrents ?
C’est ceci qu’il fallait tester pour être objectif!
Objectivité douteuse vu le positionnement des photos des articles vendus (derrière de le comptoir, donc les acheteurs étaient au courant…)
De plus, uniquement du bon d’achat, pas d’espèces, donc il faudrait comparer avec le mode de reprise en bon d’achat des magasins d’occasions.
Il n’y a donc rien de nouveau, rien de novateur, seulement un acteur de la grande distribution, qui comme ils en ont pris l’habitude, se positionne sur un créneau qui n’est pas son cœur de métier (pharmacie, assurance, électricité, téléphonie …)
Attention !! J’ai acheté un jeu d’occasion pour ma PS4 à 8€ et il ne fonctionne pas (tout rayé et j’avais un message d’erreur)… Je l’ai ramené et ils ont regardé le jeu et il m’ont dit que je ne comprenais rien et que je ne savais pas faire marcher ma console !! Malheureusement je n’avais pas gardé le ticket de caisse.
Plus jamais j’achèterai quoi que ce soit chez eux.
Pour info c’est le Leclerc occasion de Moulins (03).
Ouverture récente à St-Ju de ce concept. Ils reprennent 1 € le livre et 0,50 € un coffret série tv. Pas de quoi acheter du beurre Pdt à 2,30 €. Vive l’inflation…