Les difficultés des grands hypers (qu’il s’agisse de Carrefour ou d’Auchan) ont deux origines : le désamour des clients pour les parcours de course « corvée » imposés par ces magasins XXL ; le reflux du non-al, lié à la bascule off-line > on-line de certaines catégories. Globalement, ce recul du non-alimentaire est estimé à – 3 % par IRI en 2018. Mais c’est bien à l’échelle d’une enseigne et sur le temps long que l’illustration est la plus frappante. Exemple donc : les hypers Carrefour (en France) pour lesquels j’ai eu accès à l’évolution des ventes non-alimentaires depuis 2009. Le constat est saisissant : tous les exercices se sont soldés par un recul au moins supérieur à 2 %. Et six fois les ventes ont baissé de plus de 5 %. Soit, en évolution cumulée, – 45 %. Violent.
Forcément, la question de l’allocation de mètres carrés se pose. Pour l’heure, Carrefour ne l’a que (trop) partiellement traitée. Et le « down-sizing » doit changer d’échelle, faute de quoi les coûts d’exploitation deviendront insupportables ! Sur la marchandise aussi, Carrefour doit prendre acte que l’hyper devient peu à peu un circuit de “dépannage” sur certaines catégories non-al sur lesquelles il n’a ni le prix le plus bas, ni le choix le plus large ni la légitimité la plus élevée. Ce qui induit une modification profonde des assortiments, souvent bien trop larges (tout en étant « rikiki » vs le web). Je reviens bientôt sur le sujet, cas pratique à l’appui…
Plus d’infos (encore 😉 ) dans le prochain VIGIE GRANDE CONSO.
Et ce ne sont pas la direction techno mis en place en Hyper qui va inverser la courbe
Olivier on pourrait avoir un petit bilan de carrefour market a l’occasion ?
En dehors des chiffres il y a le facteur humain du ressenti !!!
J’en ai marre de voir des commentaires du type ” le désamour des clients pour un parcours de courses “corvée” dans des magasins xxl ” —-
Commentaires déployés et répétitifs des = BFM TV-XNEWS-LCI-France INFOS-LSA-LINEAIRES-POINTS DE VENTE-PQR-FIGARO-BOURSORAMA-LES ECHOS …..
Désolé mais vous ne reprenez que des “leit-motivations” d’une presse populaire ou asservie aux “pingouins qui marchent sur la banquise calée sur la disparition des magasins physiques” …. histoire de re-financer des distributeurs qui ont échoués et se reconvertissent dans la simple promotion immobilière ….
Non seulement ce discours revêt le caractère des perroquets se prenant pour des paons au service de la vente dé-matérialisée = la vente par correspondance dont la France a expertisée l’expérience depuis les années 30 et abandonnée dans les années 60 ! –
Celà va à l’inverse du futur = le futur est dans le magasin de proximité et la taille n’a que faire = il faut simplement être le magasin Local préféré – Petit ou XXL le client souhaite toujours le choix et quand il y va, il y veut “le plaisir shopping” –
L’avenir de la vente est dans le magasin physique = Amazon peu rentable ne vit qu’avec les commentaires des médias séducteurs des boursicauteurs d’un monde en phase de recomposition et Amazon “réve” que …. de construire des magasins physiques –
Google idem …
Quand à IKEA il se porte bien avec ses magasins hypers “XXL” , Leroy Merlin pas mal merci …
les résultats s’inscrivent en bénéfice …
Les “petites boutiques textiles” finies ! …. les boutiques “XXL” sont arrivées = d’abord ZARA, aujourd’hui PRIMARK …. H et M ….
Alors suivant les propos des perroquets Je comprends pas pourquoi ils agrandissent les boutiques textiles … devenues hypermarchées …..alors que ces perroquets parlent de “corvée” …
Quand à Lidl, Leclerc, Intermarché et autres qui agrandissent leurs magasins ….. iraient-ils “dans le mur” ? — j’en doute ! ..Ils progressent !
Les Magasins d’enseigne citées dans cet article sont détruits volontairement par leur propriétaires de la race du temps des Dinosaures qui veulent tout simplement jouer maintenant aux promoteurs immobiliers = en Retraités de la grande distribution ….
Le réseau des Influenceurs communicant en “one” to “one” l’a compris depuis plus de 10 ans car la technique des dinosaures est toujours la même = on prend un “innocent” de préférence “jeune dans le métier” mais compétent et “prélevé en bourse” et on lui donne “la poudre” productrice de “la gale” pour ensuite lui faire abattre le chien qui aboit …
(Ecrit et publié En totale liberté et remerciant le propriétaire du blog qui respecte par la publication la liberté d’expression tout en étant pas responsable du contenu des propos tenus librement- Merci et n’hésitez pas à commenter, surtout si vous n’étes pas d’accord, histoire de faire avancer chacun) MERCI –
Pjulien –
Expérience ce week-end : Le smartphone de ma fille est *à nouveau* en panne. Appel au SAV samsung, prise en charge ok. Mais il faut la facture… ou est-elle ? Connexion Amazon, Liste des commandes. Mince c’était un vendeur tiers, comment fait-on pour demander une facture ? Il y a bien une option mais ça fonctionne pas. Aide en ligne, au bout de 20 secondes je chatte avec le SAV amazon qui contacte le vendeur pour demander un duplicata de la facture.
Temps total entre la connexion et la résolution du problème : 2 minutes. Imbattable.
Je ne connais aucun commerçant qui a le niveau de service d’Amazon actuellement.
Moi j’ai presque pitié quand je vais au rayon téléphone de chez Carrefour.
En fait ces grandes surfaces ont pris une direction totalement opposée de ce que attend le peuple.
On vent du gigantisme, on veut du destockage, on veut de la quantité. Du grand, de l’instantané, de la vente flash, des OP.
On veut du Costco, du Metro.
Carrefour et les autres ne cumulent que des inconvénients ! C’est hasbeen.
Bonjour Pjulien,
J’ai du mal à suivre votre raisonnement. Vous comparez les magasins “XXL” généralistes avec les spécialistes pour expliquer que la taille de la superficie n’est pas un problème en soi.
Il n’est pas question de la taille mais de ce que l’on y propose dedans. Les rayons Brico, Jardin, sport de Carrefour ou autres si travaillés soient-ils qu’ont-ils à proposer de plus que le Leroy Merlin, Mr.Bricolage ou autre Jardiland qui se trouvent la rue en face dans ces immenses zones commerciales périphériques? Là dessus vous ajoutez Amazon (qui vous a dit qu’ils perdaient de l’argent ???) et vous avez le constat actuel, pingouins où pas.
Le commerce de proximité, par définition, sauf si on habite à 500m d’un hyper de 10 000m2, concerne de petites superficies plutôt en zone urbaine. Pourquoi, croyez vous que Carrefour, Auchan réinvestissent les centres-villes, ce qui est d’ailleurs une bonne chose?
Alors oui le commerce physique n’est pas mort, bien au contraire, mais il doit devenir complémentaire du digital et jouer sur ses atouts à savoir le contact humain. Quoi de plus efficace, encore, qu’un bon vendeur (ce terme n’est pas péjoratif), un accueil chaleureux, pouvoir toucher, tester le produit.
Ps: je vous ai perdu sur la partie des dinosaures, des influenceurs “one” to “one”, désolé.
RF