Les produits festifs sont-ils tous périssables et donc, à ce titre, possiblement vendus à – 50 %, au-delà du maximum de générosité promotionnelle désormais fixée à 34 % ? N’en déplaise à ceux qui y trouvent un intérêt et que j’agace en braquant ainsi le projecteur (les enseignes bien sûr mais aussi les marques parce que ce sont les volumes qui seront re-commandés en décembre prochain qui sont en jeu), il faut bien répondre… non. Florilège d’exemples observés hier en magasins…
Premier cas de figure : ces oursons Lindt. Ils ont certes colonisé les rayons à l’occasion des fêtes. Mais sont-ils vraiment typés Noël ? Pas franchement. De plus, les p’tits cœurs qu’ils portent autour du cou leur offrent une seconde chance dans quelques semaines à l’occasion de la Saint-Valentin. Donc pas périssables “commercialement” si tant est que ça puisse être un argument de droit. Et, au passage, pas périssables tout court puisque la période de consommation conseillée court jusqu’à fin mai. Autant dire que pour argumenter qu’il y urgence à vendre (et à ce titre s’émanciper du maximum de 34 %), faudra être sacrément habile…
Cas de figure similaire sur ces pâtisseries surgelées Lenôtre à – 50 %. Je cherche encore sur le pack l’allusion explicite à Noël… En revanche, je vois vite une date de consommation fixée à mars 2020. Ca laisse du mou côté périssable !
En revanche, certains produits sont, eux, incontestablement typés Noël. Ces pères Noël Milka en sont. Mais serait-ce juridiquement suffisant pour justifier d’une exception à la loi EGA ? Dans la lettre, non, naturellement. Dans l’esprit, ça se discute. Et j’ai comme l’impression qu’on va discuter toute l’année avec cette nouvelle loi, ces exceptions et toutes les subterfuges pour s’en émanciper. Ah c’qu’on est bien est en 2019 !