SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !
MARDI
Direction le Nord pour quelques magasins dont cet Auchan pour y découvrir… la journée mondiale du Nutella. Ferrero m’étonnera décidément toujours ! La chandeleur est à peine derrière (le 2 février) que voilà une nouvelle occasion de mettre en avant Nutella en rayon. 4 palettes au sol. En toute simplicité.
MERCREDI
Journée magasins en région parisienne ouest. Déjeuner au Leclerc de Bois d’Arcy, dont je n’avais pas encore essayé la « table », au cœur de l’hyper. Forcément surprenant de déjeuner au milieu des gondoles. La carte est attractive, les prix aussi, le service au niveau. Seul détail (qui n’en est hélas pas un) : la température du lieu. L’hyper a certes rajouté des chauffages suspendus, c’est insuffisant. Et, en conséquence, la température des plats laisse à désirer.
Leclerc Bois d’Arcy est l’un des rares hypers de cette taille à ne pas être équipé d’étiquettes électroniques. Parfait pour mesurer la réalité de l’inflation actuelle sur les produits star des rayons.
Bois d’Arcy est un véritable « temple de la bouffe ». Le genre d’hypers que l’on rêve d’avoir près de chez soi. A quelques nuances quand même. Parce que le fromage vert (au basilic), bleu (à la lavande) ou rouge (tomates/olives), c’est trop exotique pour mon palais au classicisme légendaire.
Carrefour Rambouillet. Rapide vérification du prix du Ricard, censé avoir dépassé nettement 20 € depuis le 1er février. Ici, belle surprise pour le chaland : d’un côté l’ancien prix (18,54 €), de l’autre les 1,50 € de « prime » offerte par Carrefour pour compenser l’inflation du moment. En caisse, mauvaise surprise à venir. La bouteille a bel et bien dépassé les 20 € (20,22 €). En cause : le non-chaînage des gencods. Mais comment sur LE produit le plus symbolique des nouveaux prix SRP+10 laisser pareille aberration en rayon ??? Je désespère de l’absence de culture prix des cadres en magasin.
Intermarché Magny. Ici, la confiance règne. « Machine sous vidéo-surveillance ». Sous-titré : ami client, je te flique, ne t’amuse pas à boire la moitié de la bouteille et à la re-remplir. Bienvenue chez Intermarché ! Devant tant de bienveillance, je fuis.
JEUDI
J’attends ça avec gourmandise tous les ans : les Ateliers du Vin, co-organisés par Rayon Boissons et Editions Dauvers. Cette année, je confesse ne pas en avoir parlé au préalable, faute d’avoir des places disponibles. A guichets fermés depuis 15 jours, ce qui est inédit sur « le marché » des conférences. Preuve que la qualité de ce qui est présenté comptera toujours plus que le « prestige » du lieu, le Mercure Porte de Versailles. Je sais, ça fait pas rêver !
Après une journée d’Ateliers du Vin, faut se détendre ! Lecture des deux derniers numéros de LSA. A chacun son truc… Je dévore le papier sur le commerce new-yorkais, curieux de lire les commentaires de mes confrères sur des magasins que je connais pour certains. Amazon 4 star par exemple (revoir la vidéo ici). Je partage avec LSA la déception. Par contre, j’aimerai tant connaître l’identité du « distributeur français » cité, estimant que c’est digne d’un « Gifi mal rangé ». Parce qu’il a pas du voir beaucoup de Gifi dans sa vie !!!
VENDREDI
A Reims pour se confronter à une assemblée majoritairement composée d’agriculteurs/syndicalistes (pas facile l’exercice, mais indispensable pour faire la pédagogie du commerce). Au gré d’une discussion, cette publication que les écoles de la région ont reçu récemment : « Mon journal animal ». Édité par L214 (en haut à gauche) ou comment, sous couvert d’éducation, sensibiliser les enfants à la cause animale. Evidemment choquant que l’école soit le lieu d’un militantisme déguisé. Plutôt que de contester l’évidence de l’inflation post EGA, Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, serait bien inspiré d’interpeller son collègue de l’éducation.
Du Nord, une bonne âme – étonnée devant tant d’étourderie – me soumet cette affiche. Etonnement partagé.
A Reims, chez Cora. Comme quelques autres hypers de l’enseigne, Cormontreuil « flotte » dans sa taille XXL. Trop grand pour son époque. Alors, l’hyper étale (l’offre valises en témoigne), préalable évident à une inévitable réduction de sa surface. C’est écrit.
Cora, encore. A l’image de Carrefour, Cora aussi a ses « outlets ». Des zones de déstockage, dûment théatralisées. Réussies.
Cora, toujours. L’alimentaire à présent. L’occasion (pour vos enfants) d’un exercice de mathématiques appliquées qui change de l’ordinaire. L’exercice donc : « Sachant que les promotions d’un niveau supérieur à 34 % sont désormais interdites, lesquelles de ces affiches sont illégales ? ».
A la cafétéria de Cora pour mettre la dernière main à ces quelques Tranches de vie commerciale du samedi matin. Au loin, cette affiche. Jeudi prochain, Saint-Valentin. Et si l’on passait la soirée à la « cafèt du Cora » chérie ? OK, ça manque sans doute un peu de glam. Mais pour des passionnés de retail, ça ferait son effet. En plus, servis à table ! Avec ou sans les courbettes des employés qu’importe, c’est tentant.
14 février, toujours. J’ai donc le lieu des agapes, la « cafèt Cora ». Reste l’attention. Le p’tit geste. Les roses et le cœur en chocolat ? Déjà vus. Plus original : le thon à l’ail et son coffret « Ail love you ». Pas certain de faire un carton quand même. A moins de livrer la botte de persil avec… Pour comprendre, il faut évidemment avoir été confronté à la situation de trouver du persil en extrême urgence !!!
Pour Cora, ce n’est pas du déstockage mais des arrivages de produits à bas prix, avec semble t-il une partie qui reste “permanente” en gondole.
Pour Cora aussi, le drapeau français ressemble plus au drapeau belge… Le jaune attire l’œil mais pas que sur le prix.
La promo sur le Pepsi est-elle vraiment illégale aux termes de la nouvelle loi ? Puisque le prix du 2e pack et la remise appliquée sont conditionnés à l’achat du 1e pack, cela revient à une promo à -25%, non ? Et de par ce fait légale ?
Le prob n’est pas l’illégalité de la promo. Regardez bien 😉
seven up en texte…. photo pepsi…
Tu aurais pu passer faire un petit coucou à mes parents à Cormontreuil, c’est ballot 😉
Flippant l’ingérence de L214, dont l’unique but est de basculer les menus des cantines en végétarien
4 palettes de Nutella chez Auchan, c’est sans doute pour être toujours plus acteur du bon et du bien pour la santé ….
A propos de Cora Reims-Cormontreuil, je connais bien ce magasin, ouvert en Mars 1969, par les Comptoirs Français, sous l’enseigne “La Montagne” (il est au pied de la montagne de Reims) sur 4200 m², puis rasé et reconstruit à la taille que l’on connait aujourd’hui. Ce magasin a été assez longtemps l’hyper n°1 de Reims…
Mais sont arrivé depuis cette époque l’Hyper Leclerc de Saint-Brice Courcelles a
…au Nord, puis celui de Champfleury, qui n’est pas très-très loin. Ces deux hypers tournent, et tournrnt m^rmr plutôt bien…. Mais les prix Leclerc ne sont pas les prix Cora..
En dehors de la taille, je pense que c’est un élément non-négligeable
Et je ne parlerai même pas de l’autre Cora de Reims (La Neuvilette) qui devient désert, bien qu’un peu plus compétitif sur les prix.
A mon avis, Louis Delhaize France réussit mieux avec ses supermarchés Match qu’avec ses Cora. Qu’en pensez-vous Olivier ?
Bonjour Olivier, J’ai cru lire (dans LSA ?) que les remises supérieures à 34% n’étaient pas interdites, tant que le taux de la réduction n’était pas indiqué. Est-ce le cas ?
J’en serai surpris ! Mais comme je sais reconnaître quand je me trompe, je demande l’avis du public 😉
Et si Olivier, même si je suis également surpris, Carl-Erik a raison !
La DGCCRF vient en effet de publier un texte d’application des ordonnances. “L’encadrement en valeur ne concerne que les offres portant sur un produit déterminé, dont le prix est annoncé en baisse par la distributeur par rapport au PVC”. Elle précise plus loin que sont concernées par l’interdiction “les offres avec annonces avec réduction de prix chiffrées (ex : “moins x%)”.
De plus, la DGGCRF précise que n’entrent pas dans le champ de l’encadrement “les pratiques de prix présentées comme avantageux pour le consommateur sans annonces de réduction de prix chiffrées mais avec des annonces littéraires, comme du type “prix choc”, “prix bas” ….
En résumé, on peut dépasser le taux de remise de 34 %, à condition de ne pas le communiquer ! Bien sûr, l’efficacité de la baisse de prix est largement fonction de sa visibilité. Mais l’argument pèse moins sur les produits dont le prix est bien connu des consommateurs. Il y a donc un grand risque de voir les enseignes s’emparer de cette disposition pour communiquer sur des prix bas sur les grands produits alimentaires.
L’administration française se plait comme d’habitude dans ses contradictions ou ne veut pas être rendue responsable d’une hausse des prix ou d’une uniformisation des prix qui pourrait être taxée d’anti concurrentielle. A quoi va servir l’encadrement du niveau de remise. Le consommateur promovore sais comparer les prix.
Néanmoins, ce prix choc ne pourra pas être inférieur au srp+10%.
Le café bistrot du Leclerc Bois d’Arcy est une excellente adresse pour faire une pause gourmande avant de faire ses courses, pendant et/ou après; mais également entre amis, collègues quand on travaille dans le coin.
Adresse que je conseille les yeux fermés. En plus du choix dans la Carte, des plats du jour délicieux et conséquents et un service souriant et bienveillant: c’est un excellent rapport qualité prix!
Enfin, oui, il peut faire un peu frais de temps en temps: ne pas hésiter à demander d’allumer les chauffages au dessus des tables; en revanche, je ne suis pas d’accord avec Olivier: je n’ai jamais déjeuné “froid” à cause de la température du magasin.
Allez y… faites vous plaisir, régalez vos papilles dans un endroit très joli et accueillant
Mais je n’ai dit qu’il ne fallait y aller. Bien au contraire… Mais je note que le sujet de la température des plats doit en être un puisque les plats arrivent quand même sous cloche. C’est pas juste pour se la jouer “Tour d’Argent” 😉