Nouvelle livraison de l’étude DISTRI PRIX (A3 Distrib / Ed. Dauvers) sur la base des prix observés en drives en mars. Cette vague est donc la seconde de la “nouvelle ère”, marquée par un niveau de marge minimum de 10 % qui a eu comme conséquence (dès le mois dernier), la progression de l’indice Leclerc, désormais au-dessus de 94. Mais, au-delà, un phénomène se dessine depuis plusieurs mois désormais : Intermarché glisse lentement mais sûrement. De décembre à aujourd’hui, l’indice des hypers du groupement a glissé d’un point, l’indice des supers de 0,5 pt. Ce qui contribue à dépositionner (un peu) les Mousquetaires dans leur univers de concurrence immédiat. Va vite falloir affûter la lame, elle a visiblement perdu en tranchant…
Pour obtenir les résultats et la méthodologie, il ne vous en coûtera toujours qu’un mail, ici (pour les abonnés à DISTRI PRIX, vous l’avez normalement reçu ce matin).
Et pour la version DISTRI PRIX Livraison à domicile, c’est ici aussi… Voilà bientôt 6 mois que nous avons créé ce nouvel indicateur exclusif avec mes camarades d’A3 Distrib. Autant dire que les tendances sont à présent claires. En haut de tableau, un mano-à-mano entre Leclerc et Amazon. Et, en bas, trois enseignes accrochées au “podium de queue” : Monoprix, Auchan Direct et Houra.
Casino, qui offre toujours moins de services et de qualité que par le passé continue à dévisser le plan tarifaire. C’est la bonne stratégie pour “tuer” l’enseigne. Il y des années, lorsque l’on allé chez Casino, il y avait des produits que l’on ne retrouvait pas ailleurs. Il n’y avait pas d’attente aux caisses. Bref, il y avait une qualité de services qui justifiait une écart de prix. Hors aujourd’hui l’écart augmente, et la justification de cet écart diminue…
Pour ce qui est d’Intermarché, n’est-ce pas lié à une généralisation des “surbines” des magasins ?