SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Aujourd’hui, direction Tours et le 100e Stokomani. Depuis longtemps, le succès de l’enseigne me fascine, rappelant que le prix cassé (surtout sur des marques), ça déplace toujours les foules (j’vous présente ça bientôt en vidéo). Sur la route, stop à Angerville. Un p’tit Leclerc qui, en ce samedi matin, respire le commerce. Peut-être trop d’ailleurs. Pâques n’est pas encore passé que ça déstocke déjà ! Et pas qu’un peu. Le foie gras est à – 50 %. Un écart à la loi EGA difficile à argumenter quand même. Les produits sont moins typés Pâques que des œufs en chocolat. Et les DLC encore longues… 15 mai pour l’un, 14 juillet pour l’autre. No comment.
Ultra-frais. Ca démarque aussi sur le bio. Courant, hélas. Je me délecte d’avance de la première étude sérieuse sur le sujet qui pointera les rotations réelles du bio. OK, le marché est en croissance mais le volume à la ligne, hein ? Famélique. Curieux, vraiment, d’une étude digne de ce nom. Les thuriféraires du bio en seront surpris… Nielsen ou IRI, si vous avez du biscuit, suis preneur…
Dans ce Leclerc, la démarque en ultra-frais est normée. C’est donc… 1 € pour les produits en fin de vie, même si le prix d’origine est… inférieur. Ici, vous avez le choix. Pour un produit en date du 22 avril, c’est-à-dire 2 jours plus tard, il vous en coûtera plus cher qu’une date éloignée. Je ne connais pas l’adhérent local mais s’il veut que je sensibilise ses équipes au Penser-Client, j’veux bien lui faire… un prix. 5 % plus cher que les autres !
Janville, toujours sur la route de Stokomani. Stop chez Intermarché. Le boucher a l’argument qui tue pour… détourner les clients du veau. « Conformément à la réglementation, nous vous informons que le veau est un animal dont l’âge à l’abattage est de 8 mois au plus ». Pauvre petite bête ! C’est vendeur ça… Sauf erreur de ma part, la réglementation n’impose pas au boucher d’en faire une telle publicité. Sauf, bien sûr, s’il s’agit d’un militant L214 infiltré.
Tout juste en face d’Intermarché, ce Leader Price m’intrigue. Pas une voiture sur le parking. Ouvert ? Fermé ? Ni l’un ni l’autre en fait. A l’intérieur, deux employées discutent et m’expliquent l’absurdité de la situation. Le magasin devait fermer le 25 avril (comme nombre de Leader Price dont Casino baisse le rideau actuellement). Et n’était donc plus livré. Une semaine avant la date couperet, sursis. Le magasin ne ferme plus. Mais sans marchandise ou presque, difficile d’attirer les clients.
Arrivé à Chambray les Tours. Auchan avant Stokomani. Pas l’hyper le plus récent mais dans la très bonne moyenne en termes de commercialité. Et une capacité à dramatiser l’offre que j’adore. Cette « montagne » d’asperges en témoigne. Locales, de saison, bien « tapées » en prix, massifiées, l’hyper comme on l’aime.
Dans le rayon biscuits, une adorable p’tite fille interpelle sa maman qui l’est tout autant (je sais, chérie, je disgresse !) : « Pourquoi ils ont mis des éponges ici ? ». A dire vrai, je n’avais vu les génoises fourrées premier prix d’Auchan ainsi. Mais elle a bigrement raison (#scotchbrite). J’adore son sens de la provoc’. Promis, dans quelques années, je l’embauche.
MARDI
Voyage, voyage. Le Nord, Paris et l’Est dans la journée. Un même sujet : les chocolats de Pâques qu’il faut écouler. Pour les uns, le plafond de 34 % s’applique. Pour les autres, ils sont « périssables », certes pas par leur date de consommation mais parce qu’ils sont trop marqués d’une occasion (Pâques) qui ne se reproduira pas avant que ladite date ne soit atteinte. Donc, dans ce cas, la démarque peut excéder 34 %. Les juristes des enseignes n’ont donc pas tous la même interprétation.
MERCREDI
Un Cora dans l’Est. Au rayon traiteur. La terrine est « méditerranéenne ». L’origine, belge. Non rien.
Le tableau des petites annonces. J’adore le sens du commerce de cette étudiante qui a compris que l’essentiel n’est pas tant de proposer ses services que de suggérer un résultat : « Besoin d’aide pour obtenir une mention au brevet ou au bac ? ». Et comme pour rassurer le chaland : sa propre mention très bien.
Dans l’avion pour La Réunion pour « conférencer » devant les cadres d’un groupe local. Revue de presse. En bonne place, Les Echos. Le département « études » du quotidien a donc bossé sur le e-commerce alimentaire, drive et LAD. Ça tombe bien, moi aussi. Et, je le revendique, depuis plus longtemps que n’importe qui 😉 Donc 4,7 milliards de CA pour le drive en 2020, ça mérite pas de payer bien cher pour obtenir l’étude… L’an dernier, Leclerc, Auchan (Chrono inclus) et Carrefour avaient déjà atteint 4,9 milliards à eux trois. C’est pas comme si les chiffres d’affaires drive n’étaient pas publics ! (ici)
JEUDI
Stores tour sur l’île. Ou comment la non-compétitivité de la filière avicole française se détecte même à 10 000 km de la métropole. Dans ce magasin (français) pour professionnels, le poulet est… polonais. Faut dire qu’à 2,99 €, français est impossible.
Chez Score Jumbo. C’est la foire aux prix « ronds ». Ou presque !
L’approvisionnement n’est pas une mince affaire ici. Certains produits voyagent en avion. Et ça se voit rapidement. Même en « promo », Feuilleté de Mousse est 3 fois plus cher qu’en métropole. Faut vraiment être fan.
Leader Price. Les clients avaient sans doute la mauvaise habitude de se parfumer en rayon. Et comme ce qui va sans dire va toujours mieux en le disant… Euh, juste pour être bien sûr, les capotes ça s’essayent pas non plus j’imagine ?
Chez Leclerc. Pas sûr de bien comprendre la tâche confiée à cet employé… Le délottage version ciseau. Intérêt de bien viser. Parce que la surbine peut vite tourner à la casse !
VENDREDI
Pendant ce temps, en métropole, ma vigie veille. Blédina est donc confronté à de « grosses problématiques de production ». C’est fou ce qu’on apprend en trainant en magasins. Vite je rentre !