Depuis quelques semaines, Avignon est le “proto” français du concept Carrefour Essentiel, destiné à sauver (par les coûts) des hypers en difficulté. J’ai eu l’occasion de suivre ça comme le lait sur le feu ici, là et encore là ! Aujourd’hui, suivez-moi à l’autre bout du monde, à la source du concept : Buenos Aires. C’est ici, dans ce magasin de Villa Tesei, que Carrefour a entrepris il y a un an l’hybridation entre le concept “classique” de l’hyper et le cash & carry (façon Atacadao dans le Brésil voisin). Sur les 90 hypers du réseau argentin, Carrefour en a déjà transformé une trentaine. Le non-al a été réduit, le PGC simplifié tant en offre (de 10 000 à 8 000 réfs) qu’en actifs (les fameux racks), le tout pour l’équivalent de moins de 200 000 € de travaux. En alimentaire, environ un produit sur trois dispose de deux prix : l’un au détail, l’autre en gros pour les restaurateurs et revendeurs. Lesquels constituent, dans ce modèle hybride, 20 % des clients.
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Etrange proposition : “Si nous te facturons des produits en trop, nous te remboursons les produits mal facturés et nous t’offrons le produit”.
Comment peut-on facturer des produits en trop ?
Et ce ne doit pas être si rare que çà si l’on en fait une proposition pérenne par voie d’affiche permanente.
Quelqu’un aurait-il une explication ?
En Argentine il y a une forte inflation donc les prix changent très souvent d’une semaine à l’autre donc ça doit arriver souvent que le nouveau prix n’est pas encore bien affiché en rayon
Pour le magasin d’Avignon c’était çà ou la fermeture.
Apparemment çà ne marche pas, pas assez de choix, les clients désertent encore plus le magasin qui est dans un no man’s land économique.
Je ne crois pas au concept d’hyper discount plus de 5000m2 pour avoir le choix d’un 1500 je n’en vois pas l’intérêt! Auchan avait testé avec Pribas et Casino vers Toulouse dans les années 2000 çà n’avait pas fonctionné.