Suite de cette série sur les engagements que les marques ou les enseignes pourraient (ou devraient) prendre. Au premier rang desquels ce que j’appelle la “symétrie dans les promesses d’origine”. En clair, revendiquer à l’identique l’origine des matières premières qu’elles soient françaises ou non. Ce qui, par ricochet, renforcerait la valeur de l’offre France puisque comparée non pas à un produit “anonyme” (en tous les cas pour l’origine) mais à un produit clairement nommé. Exemple ici chez Intermarché sur la catégorie conserves de tomates. Saint Eloi, la marque maison, revendique l’origine uniquement lorsqu’elle est française (à droite). Mais la passe sous silence lorsqu’elle ne l’est pas (à gauche, pour la version bio). Et comme cet engagement n’a de chance d’aboutir que s’il est collectif (toutes les enseignes pour leurs MDD), c’est à l’ensemble des “patrons” que je m’adresse : engagez-vous collectivement à la symétrie dans les promesses d’origine. La conséquence est connue : peu à peu, vous privilégieriez davantage encore l’offre France parce que c’est la demande des consommateurs, lorsqu’ils le savent évidemment. Et comme c’est aussi l’intérêt des paysans français… Chiche ?
NB 1 : en fin de semaine, j’adresserai copie de ces posts (j’ai tellement d’exemples dans ma musette…) aux patrons concernés, d’enseignes comme de fédérations professionnelles. Naturellement je publierai leurs réponses. Ou soulignerai leur désintérêt pour le sujet. Les voici prévenus.
NB 2 : cette idée porte même un nom… SAME or SHAME. Un peu violent certes mais clair à comprendre : appliquer le même niveau de visibilité de l’origine (française ou non) ou que la honte s’abatte sur vous !
Salut!
avant de parler d’origine, non répréhensible par fraudes, je me pencherai plutôt sur le prix des produits.
Le client lambda regarde en premier le prix et sur cet exemple ce n’est pas le cas ;-).
Plus sérieusement je trouve l’initiative intéressante de pousser à la consommation française mais si je reprends l’exemple sur les FL, les clients sont les premiers à râler quand il n’y a pas de melon sur les étales, mais c’est aussi les premiers à râler quand le melon n’est pas français… il y a des saisons à respecter!
En dehors de cette saisonnalité, on fait quoi? on joue le jeu et on ne propose plus de produits car pas français? et comme ça le client partira chez le concurrent qui lui s’en fout.
La double origine est une hérésie en soit et je suis à 100% d’accord, mais si l’enseigne affiche une double origine c’est surtout pour lui permettre de tenir les ventes pendant la durée d’un catalogue je pense.
Je peux me tromper..
En tout cas c’est un vaste sujet qui à mon sens n’aboutira jamais car au final c’est le client qui est roi qui veut tout, tout le temps et au meilleur prix. le reste c’est juste de la bonne conscience.
Courage à vous en tout cas pour cette bataille.