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Marques et enseignes, engagez-vous (7) : aujourd'hui, Lidl et Mousline

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Pas question de mollir pendant l’été sur “le” sujet qui m’anime actuellement : la “symétrie dans la promesse d’origine” pour en finir avec cette hypocrisie qui règne sur la revendication de l’origine des produits (et qui pénalise la Ferme France). Origine qui est mise en avant lorsque valorisante, mais cachée lorsque tel n’est pas le cas. Aujourd’hui, deux exemples (un industriel et un distributeur / pas de jaloux) et deux situations différentes. Premier cas de figure : Lidl. L’enseigne – qui se veut exemplaire dans son soutien au monde agricole – est comme les autres. Pas mieux, pas pire. Illustration ici sur sa marque “Toque du chef” avec deux produits contenant du porc. Lorsque le porc est français (pour les coquillettes), la revendication de l’origine est placardée en face avant, logo à l’appui. Lorsque le porc est d’origine UE (pour les nems), c’est caché à l’arrière du pack et en petits caractères. Hypocrisie. 

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Autre exemple, côté industriel, avec ces purées Mousline. Là aussi, il y a… asymétrie dans la promesse d’origine. Selon ce qui arrange l’industriel, la revendication porte sur la matière première (“pommes de terre françaises”) ou sur le lieu de fabrication (“purée produite en France”). Certes, le produit à droite porte une indéniable valeur sociale, puisque fabriqué en France. Mais une moindre valeur agricole puisque les pommes de terre ne sont pas nécessairement françaises. Voilà pourquoi il y a asymétrie. Donc hypocrisie. 

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