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Cora s'allège de mètres carrés et de mètres linéaires

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Comme Carrefour et Auchan, Cora est victime du désamour des consommateurs pour les (trop) grands hypers. En moyenne, un Cora jauge 10 000 m2 et nombre d’unités dépassent encore les 12 000, niveau qui, de source interne, a été fixé comme la surface à ne plus dépasser. Certes, chez Cora comme ailleurs, pas question de dogmatisme sur le sujet, plutôt de pragmatisme. A chaque hyper de s’adapter, en témoigne ici Perrigny, près de Dijon. Comme souvent, c’est d’abord le non-al qui trinque ! Faut dire que l’enseigne a enregistré l’an dernier un recul de 10 % sur ces rayons. Enorme. Et donc intenable dans le temps sans un ajustement. A Perrigny, l’hyper a perdu plus de 1 500 m2 sur son flanc droit. Mais, en parallèle, a aussi réduit son linéaire développé en condamnant, selon les rayons, le premier ou le dernier niveau vendeur. Au passage, un effet plutôt positif pour les clients. Lorsque c’est le premier niveau vendeur qui est supprimé (voir photos), c’est objectivement moins contraignant qu’avant (et raccord avec les recommandations Carsat, je me souviens d’un test à St Dié à l’origine). Et lorsqu’il s’agit du dernier niveau, c’est l’occasion de mettre en place une signalétique très explicite pour les clients. Dans tous les cas, un singulier contre-pied aux stratégies de compactage de l’offre en cours ailleurs ! 

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6 commentaires

  1. “Mettre le produit à portée de main devient une réalité – enfin.” Par la force des choses, ce sera bientôt en plus le bon produit. En poussant le raisonnement par l’absurde, tout le monde veut avoir le bon produit donc tous les produits puisque on veut vendre à tous les produits…. réapparition des niveaux hauts et bas pour satisfaire à l’inflation ? Bien non ! Digitalisation et écrans tactiles pour ce qui n’est pas physiquement présent. Donc bataille sur le prix pour gagner le marché ? Le juste prix ! Le juste service. Et merci chers client d’avoir l’amabilité de bien vouloir patienter pour la livraison. En des temps pas si reculés, il y avait pénurie et rationnement.

  2. Avant la nouveauté créait l’attractivité, le choix couvrait tous les types de clientèles, la taille alimentait en une seul lieu, toutes les attentes ! Mais ça, s’était Avant ! Maintenant, et encore plus maintenant c’est gestion des coûts, magasin (point de gestion commandes, stocks réserve magasin, picking entrepots, rationalisation assortiment, F.P., rotation, rentabilité m²……. le retour au basique du Discount. LIDL a gagner !

  3. Je suis pas très fan. Certes, on rabote un peu de surface, pas forcément suffisamment pour régler le “problème trop grand hyper” aux yeux des clients mais on conserve une grosse partie des coûts (loyer, chauffage, éclairage, etc…)

    1. D’accord avec vous sur les charges de structures, mais cela permet de gérer la mise en rayon, le poids du stock… ce qui est déjà pas négligeable.

  4. Cela confirme ce que j’ai vu ce samedi matin, au bureau de poste. Des tas de particuliers en train de retirer des colis énormes. Les consommateurs ne veulent plus se déplacer pour des produits non alimentaires à la disponibilité incertaine.
    S’il y a réduction voire fermetures d’hyper, quel va être le devenir de ces surfaces périurbaines gagnées au détriment de surfaces agricoles ? J’ai du mal à croire que ça va redevenir des terres agricoles …

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