L’enseigne est née à Melesse près de Rennes en 2018 dans la mouvance de nombreuses initiatives anti-gaspi. Nous en a d’ailleurs fait sa raison d’être, largement communiqué dès l’extérieur. Avant Paris, « Nous » avait ouvert 5 magasins à Melesse, donc, à St Malo, à Laval, à Cherbourg et à Chateaugiron, toujours près de Rennes.
Paris est la 6e unité et la première en implantation urbaine, donc piétonne. La surface est réduite, 350 m2, mais les fondements sont demeurés identiques : 80 % de l’offre environ – 800 à 1 000 références selon les magasins – proviennent d’invendus de l’industrie alimentaire, qu’il s’agisse de produits en fin de vie ou de produits non vendables en raison de défaut de fabrication. Les 20 % restants correspondent à des achats de compléments pour couvrir un maximum d’unités de besoin. Dans le premier magasin, où le panier atteint 25 €, certains consommateurs utilisent en effet « Nous » comme leur magasin principal.
D’ailleurs, l’implantation ressemble davantage à un petit supermarché qu’à un déstockeur classique. En témoigne l’entrée par les fruits et légumes et plus généralement le mode de présentation. Globalement, l’essentiel de l’assortiment est composé de marques nationales. Il y a, chez nous, peu ou pas de MDD. Et quand il y en a, l’enseigne s’oblige à cacher la marque pour ne pas créer une inutile concurrence avec un magasin qui peut être implanté non loin. Exemples (en photo) sur le maïs ou les lardons à marque Carrefour. Pour les prix, Nous applique une marge brute moyenne de 30 %.
En parallèle, ici à Paris comme dans tous ses magasins, Nous s’applique à dédramatiser l’achat de produit en fin de vie. L’enseigne explique soit les raisons de la présence du produit dans ses rayons, soit en joue en adoptant un ton décalé. Pour s’éloigner autant que possible de l’ambiance de « discount punitif » propre aux enseignes de déstockage classiques.
Vivement une sur Vannes – Auray …
Mais du coup c’est moins cher ?
Des avocats à 1.50 euros pièce, vous trouvez ça moins cher !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je ne connais pas cette enseigne mais je la trouve un peu “deluxe” pour des produits en fin de vie. la vrac bio c’est aussi du fin de vie?
– Les prix affichés ne m’ont pas fait “Waoouw” non plus.. effet Paris?
– Que se passe t’il pour les produits ne trouvant pas preneur du coup?
Le problème de ce genre d’enseigne c’est le stock qui grossit à cause des invendus et deviennent vite des fours-tout
A visiter dans 6 mois pour faire le point.
Je salue malgré tout le concept déjà éprouvé, car oui nous jetons trop pour rien.
Olivier DAUVERS, à travers vos article vous constatez que le modèle des hypers est en déclin, et est en train de se chercher un nouveau souffle (cornerisation etc …). Est-ce qu’à l’opposé les commerces de proximité comme décrits dans cet article gagnent en parts de marché et en chiffre d’affaire ?