« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Un Super U breton. Le vin est certes un « liquide ». Mais j’ai connu plus vendeur.
Intermarché. Promo sur les calendriers de l’Avent. « Sauf les premiers prix ». Reste à définir un « premier prix », forcément jargonneux vu du client. Un calendrier à 1,99 € mais portant une licence StarWars ou Disney sera-t-il compris comme un premier prix par les clients ?
Leclerc à présent. Une TG Larnaudie et deux revendications différentes de l’origine. Mise en avant lorsque française, cachée lorsque d’ailleurs. Ce que j’appelle l’asymétrie des promesses d’origine. Hypocrisie coupable.
Le vin qui dit beaucoup de son époque. Ils s’aimèrent et voulurent changer de vie. Certains en font tout un fromage. Eux un vin.
Un Leclerc nantais. Les boutiques éphémères ont une vertu : elles trahissent souvent les difficultés de commercialisation des cellules de galerie. En attendant, les marques en profitent !
LUNDI
Rue de la Roquette à Paris. Carrefour Express redoute (probablement à juste titre) l’arrivée d’un Intermarché. « Nous voulons préserver votre tranquillité ». Et sans doute aussi une rente de situation ! En guise d’épouvantail : l’ouverture 7/7 et 24/24 et ses sous-entendus de nuisance évidents. Le moment venu, Intermarché pourra toujours contre attaquer : « Nous voulons préserver votre pouvoir d’achat ».
Préparation d’un prochain voyage. Au moment de choisir mon siège, la compagnie me renvoie à ma condition. « Vous ne pouvez pas vous asseoir ici, vous avez choisi un tarif économique ». Pardon de n’être qu’un petit entrepreneur regardant sur ses frais de déplacement, pourtant conséquents !
Le 4 Casino. La brioche a donc aussi son « édition de Noël ». Mais, histoire de rassurer le chaland, la recette est « classique » assure Harrys. Hormis créer un pack ad hoc et gérer un flux spécifique, quel intérêt ?
Revue de presse. Dans les Echos : « Les professionnels parient sur un rebond de 1 à 2 % du marché [du jouet] après un sévère recul des ventes en 2018 ». En une phrase, toute la situation de la consommation résumée… + 1 à + 2 %, c’est donc un… rebond !
MARDI
A Portet-sur-Garonne, près de Toulouse. La nature a horreur du vide. Frais d’Ici (le magasin « circuit court » du groupe coopératif InVivo / revoir là) n’est plus qu’un souvenir. Mais le parking n’est pas perdu pour tout le monde !
MERCREDI
A Saint Martin lez Tatinghem dans le Nord pour visiter le Supéco n°3 que je vous présente lundi. L’espace d’un instant je me pense chez Lidl. Je l’admets, faut un peu de culture produit Lidl pour comprendre… Sinon, voir ici >>
Après Supéco, Carrefour. En une image, la mue de l’hyper. Lors de sa dernière rénovation, le multimédia était donc encore un véritable univers et justifiait d’une signalétique particulière. Désormais, en guise de « multimédia », des cartouches d’encre et du petit-électroménager. Les temps changent, le périmètre de l’hyper aussi !
Les clients sont bienvenus. Mais visiblement jusqu’à un certain point (il paraît qu’ici on coupe directement la main des voleurs !).
Prix rond (pour comprendre, faut avoir vécu le passage du franc à l’euro).
JEUDI
Ce matin, les 25 ans d’A3 Distrib. J’vous parle souvent d’A3 Distrib via les datas prospectus ou drive. Mais plus rarement de ceux (ou principalement “celles”, parce qu’il y a une grande majorité de chromosomes X !) qui sont derrière. Les voici !
Un peu d’avance pour un rendez-vous dans le 16e arrondissement. Stop dans un Carrefour City. 1,90 € le pomelo ! Suis pas prêt de m’installer ici, pas les moyens…
Clientèle oblige, le bio est surdimensionné ici. Mais que vaut le bio lorsqu’il est de partout, et surtout de très loin ?
Toujours le « 16e », à une centaine de mètres. Ou quand le Franprix d’à côté passe pour un casseur de prix ! 1,10 € le pomelo. Message à Carrefour : il n’en faut parfois pas davantage qu’un simple pamplemousse pour cataloguer un magasin…
VENDREDI
Chez U Express à Rennes, au rayon fruits et légumes. Une idée, tout sauf responsable ! Ce soir, une salade de fruits rouges “du monde”. Des fraises d’Egypte, des groseilles des Pays-Bas, des framboises du Portugal et des cerises du Chili. Non seulement je vais me ruiner (15 €/kg de prix moyen) mais le bilan carbone sera déplorable. Le pire ? Si U en propose, c’est bien qu’il y a des clients.
Quelques mètres plus loin, des carottes râpées. A gauche, la barquette U : 300 g pour 76 centimes ; à droite, la version Pierre Martinet : 200 g pour 1,47 €, soit trois fois plus onéreux au kilo. A rien n’y comprendre. La ciboulette serait-elle un ingrédient infiniment plus coûteux que le citron ? A moins qu’il s’agisse du “soin” apporté à la préparation…
Je change de rayon mais le problème demeure : comprendre les prix. Comment justifier de 50 % d’écart… ?
Plus globalement, l’approximation règne. Même sur la date de création du magasin. J’en viens (presque) à comprendre l’à-peu-près sur les prix.
Je n’ai pas les données mais mes impressions suggerent que Franprix est souvent compétitif sur les prix (pour le centre de Paris) mais prohibitif sur les autres produits
En ce qui concerne les prix chez Carrefour City, au fruits et légumes c’est le seul rayon où le franchisé est libre de ces prix de vente sans contrôle de son franchiseur.
Étant donné la marge assez faible pour un City qui est au Tarep Il peut se rattraper sur ce rayon ( et ne croyez pas que le prix d’achat de l’entrepôt est bas … bien au contraire)
Pour Franprix je ne suis pas assez calé sur l’enseigne pour connaître les spécificités tarifaire d’une groupe Casino.
Il est temps que le fond de commerce du carrefour express Paris roquette soit vendue enfin c’est un peu tard pour en avoir un bon prix -_-