« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique !
LUNDI
Du rififi dans la compote ! La semaine dernière, MOM (propriétaire de Pom’Potes) annonçait la prochaine recyclabilité de ses gourdes. Cette semaine, réplique de l’éternel rival, Andros, sur l’air « C’est moi le premier qui fait ». Ambiance cour de récréation. D’un autre côté, pour un produit enfants, c’est finalement très cohérent.
Tournages de trois nouvelles émissions Couliss’Conso. Fier de ce plateau. Pas pour la parité (à trois, c’est pas facile, hein !). Mais pour la composition agricole. « 100 % Purpan », l’école d’agriculture où j’ai la fierté d’avoir appris… le bon sens (paysan). A gauche, Florence Taillefer, l’une des mes associés (et mon adjointe pour Couliss’Conso). A droite, Marion Breteau, productrice de quinoa dans le Berry, invité de cette émission consacrée à la nouvelle star des graines (visible, entre autres, sur La Chaine des Consos et des Citoyens).
MARDI
Un joli casse-tête pour juristes. Repérée par le site Dealabs, cette promo d’un hyper Carrefour : 50 bouteilles de Cristaline achetées, 50 offertes. Soit un prix imbattable de 8,5 centimes le col. Légale ou non ? Sur la sémantique, RAS. Pas de « gratuit » qui traine ! Sur la générosité, ça se discute… L’offre correspond bien à une remise de 50 %. Mais… peut s’expliquer. L’hyper a en effet rassemblé des bouteilles délotées (par les clients) et dont il peut considérer que – comme les chocolats de Noël en février – elles ont perdu leur valeur commerciale initiale. Ce qui les exonère du plafonnement de la générosité à 34 %. Un peu capillo-tracté (tiré par les cheveux, si vous préférez).
Dans les couloirs du métro parisien. Houra fait de la retape. « Personne ne vous livre comme ça ». Si j’osais : personne ne vend à ce prix-là non plus 😉 Ceci expliquant sans doute cela.
Métro parisien, toujours. La prochaine « Nuit de la déprime » s’annonce. Parmi les soutiens : Carrefour. Comment le prendre ?
Le boucher du quartier. L’envie de viande ne se commande pas ! Mais le prix refroidit vite le carnivore qui sommeille en moi. Le filet de bœuf ? 56,80 €/kg, et sans race annoncée, ce qui aurait pourtant pu donner un brin de valeur au prix. Ca sera donc plutôt… un haché. Et dédicace à tous ceux qui – en miroir de leur propre situation – sont convaincus du retour en grâce de la proximité. A ce niveau de prix, le retour sera bien plus modeste qu’ils ne l’imaginent !
MERCREDI
Chez Leclerc. Y’a du neuf sur les MDD. Ici, un « avant/après » sur la gamme Volandry désormais baptisée Volandrie. J’espère juste que Leclerc n’a pas cassé sa tirelire pour une lourde étude consommateurs « Pour ou contre le Y ? ». Pour le reste, le nouveau pack suit l’époque : épurée. Plus que jamais… less is more.
Toujours chez Leclerc. Dure vie de client. D’un côté le pur bœuf Panzani à 1,69 € la boîte de 800 g. De l’autre, la (nouvelle) version, à l’ancienne, à plus de 3 €. Près de 2 fois plus cher. Forcément, ça s’explique… A condition quand même d’y consacrer l’attention nécessaire parce que les différences sont ténues. J’avoue m’être lassé après avoir compris que le filet d’huile de colza était remplacé par un duo olive/tournesol. Et m’être demandé si ça valait vraiment 80 % de plus.
Revue de presse. Deux « confidentiels » de Challenges. D’un côté, Bernard Magrez (créateur, entre autres, du whisky William Peel) « va lancer en 2020 un gin et une vodka ». De l’autre, Frédéric et Charles Beigbeder qui, eux-aussi, « lancent une vodka ». Je sais pas vous mais si j’avais une pièce à mettre, je n’hésiterai pas beaucoup.
Leader Price. La « direction » met en garde. « Frigo en panne, merci de ne pas toucher ». Etonnante situation où les produits sont pourtant normalement congelés mais… intouchables.
JEUDI
C’est (l’un des volets de) la vie de journaliste : recevoir une multitude d’invitations. Celle-ci par exemple : le… 14 février, Alexandre de Palmas, le patron de Carmila (pour faire simple : la foncière de Carrefour), présentera ses résultats annuels. On y parlera EBIT, valeur d’actifs, bénéfice net, le tout en millions ou en milliards d’euros. Une vraie Saint-Valentin d’actionnaire.
Retour chez Primark, trois semaines après ma précédente visite. Pas le même magasin, mais la même offre. L’enseigne s’est taillée une solide réputation de casseur de prix, notamment car elle casse… les repères de prix. Prenez les ceintures. Quel prix ? Dans l’inconscient, évidemment pas 7 € pour 2 ceintures qui, de loin, font leur petit effet (de cuir). Et pourtant si. 7 € les deux. Forcément, ça claque. Mais, pour ce prix là, le client en a pour son argent. C’est-à-dire pas beaucoup. Voilà la même ceinture après trois semaines d’utilisation. Curieux que je suis, jusqu’à acheter 2 ceintures à 7 € chez Primark ! #Journaliste-de-terrain.
VENDREDI
Ca y est ! L’arrivée du faux burger (américain et végétal) BeyondMeat est annoncée en France. Ca sera lundi dans 500 magasins du groupe Casino. J’hésite entre « un petit pas pour l’homme » et « un bond de… géant pour l’humanité ».
L’avenir de la publicité passe, dit-on, par l’ultra-contextualisation, désormais rendu possible par le big data. J’voudrais pas casser le moral de ceux qui ne jurent que par les nouvelles technos mais, mais côté ultra-contextualisation, on est pas mal ici aussi. Et sans big data. Juste la perspective d’une… big commission. OK, j’arrête. A samedi prochain… ou pas !
Ceinture trop courte ou prise de poids ? 🙂
Très bien entouré sur le plateau
Bonjour Monsieur Dauvers,
Très grand amateur de votre blog, je me permets d’intervenir concernant les cuisses de poulet Volandry (ou plutôt Volandrie), je pense que vous passez à coté d’un autre changement majeur (outre le décor de l’étiquette). Le passage d’une barquette en polystyrène expansée vers une barquette en PET (demain plus facilement recyclable)
@UnObservateur : vous avez mieux observé que moi ! Bien vu