Il y a un an, le 1er février, les (pauvres) distributeurs étaient tenus d’appliquer une marge minimale de 10 % sur tous les produits vendus, y compris et surtout sur ceux qui étaient “à la planche” (à marge nulle pour qui regarde le retail depuis son bureau !). Immédiatement, les prix des stars des rayon avaient bondi : en quelques jours à peine, “L’Observatoire SRP+10” (revoir ici ou là entre autres) avait noté des hausses moyennes comprises entre + 5 et + 7 %. Un an plus tard, même mesure. Une majorité des “majeurs” sont toujours en hausse, et parfois forte : + 11 % pour la crème Danette, le camembert Président ou les tablettes de chocolat Lindt, + 9 % pour les nouilles fines Panzani, + 8 % pour Ricard, etc. Mais – et c’est sans doute le plus intéressant – quelques… baisses. Oui, des baisses de PVC malgré l’obligation d’une marge minimale de 10 % : – 3,5 % sur le Lipton Ice Tea pêche, – 2 % sur Heineken ou encore un symbolique – 0,2 % pour Nescafé. Pour être encore plus clair : Nescafé est donc à présent moins cher pour les clients et plus rentables pour les enseignes ! Exemple chez Leclerc : le pot de 200 g de Spécial Filtre était affiché 5,64 € en moyenne France le 28 janvier 2019, 5,87 € le 1er février et… 5,57 € aujourd’hui. Preuve qu’entre temps Nescafé a revu son tarif. Ou que les enseignes l’ont aidé, arguant de la baisse du cours du café.
Je ne comprendrais jamais, il suffit de ne pas monter les prix pour qu’ils ne grimpent pas, est-ce si compliqué à comprendre, que font-ils ?
Donc logiquement, ça a du avoir un impact sur l’indice INSEE des prix à la consommation.