« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
La MAAF m’écrit. Le… thème : la Saint-Valentin. « Faites plaisir à l’élu(e) de votre cœur ». Voilà une… riche idée. Chérie, pour la Saint-Valentin, tu préfères une assurance-vie ou une multi-risques habitation ?
DIMANCHE
Revue de presse. Linéaires. Un dossier sur la montée en puissance de l’origine. Forcément j’adhère ! Et quand je lis Frédéric Gheeraert, le patron de la Scamark (MDD Leclerc), je jubile. « Si on précise sur une compote de pomme que l’origine est française en face avant, la mention de la provenance serbe ou polonaise pour les framboises se fera également au même endroit ». Ca s’appelle la symétrie dans les promesses d’origine. Et c’est juste un dû au consommateur. Et tant pis pour ceux qui font encore semblant de ne pas en comprendre l’intérêt, ils seront tôt au tard rattrapés.
LUNDI
Dans les couloirs du métro. Je ne connaissais pas cette appli : Onoff, pour disposer d’un « second numéro », visiblement sur le même téléphone. D’un côté « vie pro », de l’autre « vie perso ». A moins qu’il ne faille comprendre, sans le suggérer bien sûr : d’un côté « vie officielle », de l’autre « vie officieuse ».
MARDI
Parce qu’on est jamais mieux servi que par soi même, Intermarché s’auto-congratule sur les réseaux sociaux : « Cela fait 2 ans que le lait qui rémunère le mieux les producteurs existe ». Et, en guise de démonstration, un chiffre : 45 millions de litres vendus en… deux ans. Au passage, Intermarché adopte le mode de calcul de C’est qui le Patron : en volumes cumulés depuis l’origine. Ca ne serait pas plus significatif en volume annuel ? J’dis ça, j’dis rien.
Carambar débarque en sucette. Le genre d’innovation évidente. Qui s’est déjà attaqué à un Carambar en le croquant à pleines dents ?
Etonnant tableau des départs à Montparnasse. A 10h22, destination… « 2020 Séphora ». Un brin d’enquête plus tard (mais vraiment un brin) : l’enseigne a affrété un TGV spécial pour sa convention à La Baule. Tout n’est pas encore perdu pour le retail ! Il faudra vraiment s’inquiéter pour les enseignes le jour où les conventions se tiendront au Mans avec voyage en BlaBlaCar.
Balade en magasins (indice : départ de Montparnasse !). Dans ce Leclerc, on aime la précision. Coca-Cola est donc une « boisson gazeuse au cola ». Bon, du Coca, quoi.
Autre Leclerc, mais toujours Coca-Cola. Ici, une « fort inopportune erreur de manipulation ayant entraîné, contre la volonté évidente de celui en avait la charge, un malencontreux encombrement de l’allée ». Bon, une connerie, quoi.
Ailleurs, cette affiche. Sans (mauvais) jeu de mots, Lidl a pris un… melon terrible et n’estime pas nécessaire de signer le message pour s’approprier clairement le titre de meilleure enseigne de fruits et légumes. OK, l’affiche est placardée à proximité d’un magasin mais quand même.
MERCREDI
Chez Super U. J’adore pointer l’écart entre les envolées parisiennes et la vie du carrelage. A Paris, donc, Dominique Schelcher, patron des U, est probablement le plus engagé pour une application de la loi EGA dans sa lettre, comme dans son esprit. En clair, sans les compromissions imaginées par son… partenaire Carrefour : par exemple les lots 1+1 hétérogènes mais fort ressemblants. Mais, sur le terrain, loin de Paris donc, l’esprit des EGA se dilue vite. Y compris sur des produits agricoles. Va donc pour un rôti de porc acheté / un rôti offert. Au moins, il n’est pas… gratuit !
Il y a sans doute lecture plus affriolante qu’un cadencier Intermarché, j’vous l’accorde. Mais, pour mesurer l’étendue de la brouille entre les Mousquetaires et Coca-Cola, j’vous promets qu’il n’y a rien de plus instructif que le cadencier de février. Et au nombre de lignes barrées, la réconciliation attendra encore un peu. [ et à ceux qui ont des infos à partager, genre cadenciers !, je rappelle la ligne InfoRetail ici 😉 ]
Suite de mon Monoprix-Tour pour découvrir le nouveau concept beauté (revoir ici et là pour les deux premiers magasins test présentés et rendez-vous lundi pour le numéro 3 !). J’en ai déjà dit assez de bien pour balancer une vacherie. D’autant que je le pense totalement. Ici, le rayon des « cosmétiques solides », histoire officiellement de limiter les emballages (d’où le nom « zéro déchet »). Le shampoing est donc « solide », le dentifrice « solide », etc. Mais visuellement le rayon n’est pas franchement « zéro déchets ». Plutôt une foire au carton d’emballage. Mon billet sur la table que la sémantique changera…
JEUDI
Ateliers du vin, co-organisés avec mes camarades de Rayon Boissons. 12e édition. Et un rendez-vous tellement incontournable que, depuis quelques années, nous jouons « à guichets fermés », contraints de baisser le rideau plusieurs jours avant. Nous pourrions certes pousser les murs. Mais le plus important est-il vraiment de toujours faire « plus » ou toujours faire « mieux ». Perso, j’ai choisi depuis longtemps. Et c’est pour ça que j’ai aussi choisi de ne rendre de compte qu’à moi-même. Small is beautiful. La liberté est de le rester.
Ateliers du vin, toujours. Lui est invité permanent. Et c’est assumé. Il y aura 30 ans en mai, il me récupérait sur le quai de la gare d’Arras pour mon premier reportage de stagiaire journaliste à Linéaires. Une journée à visiter des Timy et des Bravo (le groupe s’appelait alors… Disco / c’est l’époque qui le voulait sans doute). Lui, c’est Jean-Pierre Andlauer, longtemps en charge des achats vins pour Prisunic, Monoprix, puis Franprix / Leader Price. J’avais simplement envie de vous le présenter parce que je lui suis reconnaissant d’avoir, parmi d’autres, guidé mes premiers pas.
M6. Enregistrement du plateau de Capital pour l’émission « spécial Agriculture » du dimanche 23 février. L’occasion d’expliquer la démarche #BalanceTonOrigine à – je l’espère – quelques millions de téléspectateurs. #KeepGoing.
VENDREDI
Vous avez aimé (ou détesté) « DryJanuary » ? Vous aimerez (ou détesterez) « Février sans supermarché », initié en Suisse il y a trois ans et qui arrive en France par les montagnes. D’où ce papier du Dauphiné. Et son tombereau de poncifes. A commencer par l’idée – certes séduisante sur le papier – que l’on peut se passer des hypermarchés et des supermarchés pour les courses alimentaires, via les épiceries de quartier ou les « magasins de vrac ». On peut s’en passer, c’est vrai. Si l’on renonce au choix et au prix bas ! A samedi prochain… ou pas.
La chemise est de circonstance !
Le rayon Zéro déchet… Cette marque Lamzuna qui se revendique ZD et utilise le carton d’emballage pour le dire… Et ça marche. Le marketing a encore un peu d’avenir. Même quand il est à contre sens du message.
Mais enfin, que fait la police ?
On devrait la retrouver, cette petite bergère !
Comprenne qui pourra…
Balance ton origine : Une fois gagnée la guerre du traçage des origines dans la Grande Distribution, promis on s’attaque à celle de la restauration collective que je ne fréquente plus depuis plus de 12 ans ! Plusieurs fois répété en commentaire sur le blog de ce cher Olivier DAUVERS, l’opacité règne sur l’origine des aliments en restauration collective. Les sceptiques pourront visionner le reportage sur France 5 “Les casseroles de la restauration collective”. Avec au menu du mouton néozélandais réimporté depuis le Royaume Uni. Le Brexit, pour de nombreuses raisons dont celle-là , j’y ai toujours été favorable et depuis le 31/1/2020 je jubile …
“et depuis le 31/1/2020”
Marty, il faut revenir dans le passé, nous sommes encore en février 2020 !
Un Timy, ça donne envie !