Le bruit (médiatique) ne fait pas une réalité. Et l’honnêteté de toute analyse conduit à l’appuyer sur la réalité bien davantage que sur une impression, même nourrie par un bruit assoudissant. Prenez le véganisme (ou sa version moins excluante : le végétarisme). A lire la presse grand public, écouter les conversations ça et là, aucun doute c’est une véritable tendance de consommation. En réalité, selon une étude récente signée L’Obsoco, c’est tout au plus un micro-phénomène. Qui plus est sans évolution perceptible sur les trois ans qui séparent l’étude de 2020 de l’étude 2017. Et quand bien même vous élargiriez encore le scope aux flexitariens, c’est un consommateur sur 9, pas plus. Faut-il pour autant ne pas entendre “le bruit” ? Non, bien sûr ! Mais juste comprendre qu’il y souvent un monde entre décibels et… euros.
Parce que pour manger un plat végétarien, il faudrait être végétarien ?
Allons, allons…
Dépassez un peu vos a-prioris… 😉
Je trouve la photo très bien choisie. Merci Olivier !
Attention Olivier… il y a 16 ans le bio/commerce équitable rentrait dans 2 éléments d’un hyper, maintenant c’est un corner complet en hyper, des chaînes de magasins dédiées, etc.
Le végétarien/talien sera à terme forcément une contrainte plutôt qu’un choix pour des raisons environnementales / sociétales
Cet article me fait réagir : je pense que l’intérêt pour le végétarisme et ses variantes dépasse largement le cadre des seuls végétariens et consorts. La majorité des gens remettent en cause leur consommation de viande (les chiffres de consommation moyenne de viande par habitant depuis fin 90 sont assez parlants) et ce sont donc autant d’oreilles attentives à ce “bruit” et autant de clients pour ces gammes de produits.