Les enseignes non-alimentaires attaquent leur 4è semaine de fermeture. Au-delà des considérations économiques (trésorerie, compte d’exploitation) face auxquelles il y a bien peu à faire hors des mesures de chômage partiel, le principal défi est bien de demeurer à l’esprit des clients. Voilà pourquoi vous, moi, nous tous, recevons une avalanche de mails 100 % covid19. Mais comment justifier de débouler, à l’improviste, dans ma boîte mail, hein ? Tout simple ! En s’occupant de mon confinement (bon, le mien pour le coup est un peu abstrait car un journaliste est par vocation sur le terrain davantage que dans son canapé), mais admettons. Voilà les enseignes qui se transforment en coachs anti-ennui. Parfois très loin de leur légitimité intuitive. Prenez Kiabi par exemple qui me propose une séance de sport. Et pourquoi pas des recettes de cuisine ou, plus proche de son territoire, des leçons de crochet ? Parce que le sport c’est plus valorisant. Sauf qu’en la matière Décathlon est quand même plus légitime. Surtout quand les datas sont utilisées à bon escient. Prenez “Florence”, l’une des mes associés. Il y a quelques semaines, elle s’est laissée tenter par un kit d’haltères. Decathlon le sait. Et vient tout juste de lui proposer 8 exercices pour l’inciter à utiliser ses haltères. Autrement plus contextuel que Kiabi.