C’est une info de la maison đ Depuis quelques jours (et aprĂšs de nombreuses enseignes que la crise a visiblement inspirĂ©), Action teste Ă son tour le click & collect. Deux premiers magasins sont concernĂ©s : Essey les Nancy et Metz. Mais, autant le dire, il y a autant d’amateurisme touchant dans ce test que d’efficacitĂ© redoutable dans le dĂ©ploiement europĂ©en de l’enseigne depuis quelques annĂ©es. DĂ©jĂ , toute l’explication disponible sur ce nouveau service est manifestement une traduction parfois approximative (voir ici). Mais, avec un brin d’envie, on comprend quand mĂȘme que le service s’assimile de facto Ă une e-rĂ©servation. En ligne, le client ne fait que choisir et mettre dans un panier, sans transaction. La vente s’effectue en point de vente et, premiĂšre contrainte, ne peut que se rĂ©aliser via carte bancaire. “Les espĂšces ne peuvent ĂȘtre acceptĂ©es pour des raisons administratives et de sĂ©curitĂ©“, explique l’enseigne sur son site. Ce qui est donc… hors la loi. Seconde limite : les prix. LĂ encore, il faut consulter questions frĂ©quentes (du Action dans le texte) : “Les prix indiquĂ©s sur le site Web ne peuvent ĂȘtre garantis et peuvent diffĂ©rer des prix au moment de l’achat en magasin“. Ca commence Ă perdre en intĂ©rĂȘt quand mĂȘme… Last, la conformitĂ© des produits. Pas forcĂ©ment les mĂȘmes que prĂ©sentĂ©s sur le site, par exemple sur les couleurs. Extrait lĂ encore : “Les erreurs et les diffĂ©rences d’apparence ne peuvent pas toujours ĂȘtre Ă©vitĂ©es. Action n’est pas responsable de l’exhaustivitĂ© et de l’exactitude des informations sur le produit apparaissant sur le site Web“. Pour faire simple, un service ultra-light dont l’avenir en l’Ă©tat est â comment dire poliment ? â improbablement envisageable.
A voir si le refus des espĂšces n’entre pas dans le cadre des “raisons techniques” admises…