SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique ! 

 

SAMEDI

 

Decathlon. Dans la vie d’après Covid, ça pédale, ça pédale. Aucune statistique encore, mais les rayons vélos dépouillés suffisent. Ici à Rennes et dans tellement d’autres magasins.

 

Chez Leclerc, devant les déboucheurs. Ca dégouline de testostérone ce rayon. « Ultra-puissant », « Sur-puissant », « Force-express ». C’est tout moi ça, non, chérie ? Même pas 😉 Par contre faut vraiment que je pense à renouveler mon abonnement à la salle. Ça me donne envie d’être fort comme un déboucheur !

 

La noisette, ce luxe.

 

 

Norauto. L’enseigne a reculé l’accès à ses vendeurs dont le kiosque est protégé des assauts. Second effet : la mise en avant de produits qui ne se voient pas nécessairement !  Malin.

 

 

LUNDI

 

Prêt pour la guerre ! Bizzbee me propose ses masques. Et quels masques… Contrôlés par la DGA, la Direction Générale des Armées, rien que ça. Prêt pour la guerre, vous dis-je.

 

A chacun ses symboles de reprise. Pour l’orateur, la première « conf » est un bon signal. C’était à Luçon, en Vendée, dans le respect des distances. J’ai fait toute la salle (en l’occurrence le mail) avec un mètre pour vérifier. Nickel. Au cordeau. 

 

Leclerc Luçon. La salle de sieste (pour le personnel) est fermée. Ballot. J’aurais volontiers piqué un somme.

 

Zeeman, en Bretagne. « Être zuinig », la posture de l’enseigne. J’l’avoue, ça m’avait échappé cet appel à la Zuinig Attitude. Et probablement pas qu’à moi vu la « tartine » à se coltiner pour comprendre.

 

 

MARDI

 

Toujours du mal avec les campagnes de com’ de Naturalia. L’an dernier, l’enseigne (ou plutôt son agence) jouait de l’analogie entre fruits et sexe féminin. J’m’y connais sans doute moins que la moitié d’entre-vous en la matière mais je n’en ai qu’un souvenir périssable. Bis repetita cette année. Naturalia s’en prend aux têtes. Encore périssable. Les commerciaux de l’agence sont vraiment excellents. C’est mon avis et je le partage.

 

 

MERCREDI

 

Le Covid n’aura pas fait que des malheureux. Les derniers annonceurs pré-confinement ont droit à un « rab » inespéré. Voilà trois mois que l’emmental de Savoie fait sa retape dans les couloirs du métro. Une semaine d’affichage acheté, 12 offertes. Imbattable.

 

Orgeval. L’histoire était écrite dès la fin d’après-midi la veille avec la photo devenue virale d’une console PS4 à 95 €. A l’origine, ce matin, j’avais à faire ailleurs. Mais finalement pas mieux à faire que d’être à Orgeval. Pourquoi ? Parce que la consommation, ce sont évidemment des concepts commerciaux, des stratégies commerciales, des postures de comm’ mais c’est d’abord de la socio. Et, là, ce matin à Orgeval, j’étais servi. Pour certains, c’était même visiblement un… spectacle. #chicha.

 

A deux pas de Lidl Orgeval, Leader Price. Je passe sur la lisibilité de l’affichage. Le fond plutôt. « N’hésitez pas à demander en caisse votre code parrainage le 7X7SK1 ». A quoi bon le demander si c’est bien le 7X7SK1 ?

 

Parce que je suis discipliné, je demande quand même mon code en caisse. La caissière : « Vous n’avez qu’à le prendre en photo ». Ça tombe bien, j’l’avais déjà fait à l’entrée. A combien ils se sont mis chez Leader Price pour imaginer une fluidité pareille… ? Ça manque un peu de rigueur… germanique tout ça (comprenne qui suit l’actu retail).

 

Orgeval, toujours. Intermarché. Abondance de masques au point de segmenter l’offre. Après le masque chirurgical « classique » à 59 centimes, voici le masque tissu à 32 cts mais moins filtrant : 91 %. Une chance sur 10 de choper le Covid ?

 

Vous avez des enfants ? Envie de contrôler leurs connaissances avant le retour général à l’école lundi ? J’ai l’exercice qu’il vous faut. Question donc : mieux vaut-il se laisser tenter par une bouteille d’un litre de jus d’oranges ou 3 bouteilles de 33 cl (et bien remplies) ?

 

Carrefour Chambourcy. La pénurie de farine ? Quelle pénurie ??? Ça c’était avant. C’est qu’il faut écouler les stocks maintenant…

 

Même si je ne vote pas à Paris, je m’intéresse à ce qui est un historique truel féminin (j’voulais montrer ma maîtrise des néologismes, car « truel » en est un). Ce soir, Hidalgo, Dati et Buzyn ferraillent sur les ondes. Hidalgo : « Paris, c’est 80 % de classes moyennes et populaires ». Me revient cette photo du jour chez Franprix. 6 € le kilo de pêches espagnoles (dont c’est le cœur de saison). Donc soit Hidalgo s’empatouille, soit Franprix n’est pas une enseigne parisienne dont 80 % de la clientèle potentielle est populaire ou de classe moyenne. Mais y’a un truc qui cloche quelque part.

 

 

JEUDI

 

Retour à Orgeval. Oui, je sais, ça frise l’obsession pour le terrain. Mais j’avais quand même envie de visiter le nouveau Lidl 😉 Raté. L’ouverture est repoussée à lundi. Quatre jours de chiffre perdu pour 40 malheureuses consoles. Et un bad buzz en plus. Quand ça veut pas, hein…

 

Auchan Soisy sous Montmorency (pour visiter le corner Decathlon, que je vous présente la semaine prochaine). Souvenir d’une époque où les gants ménagers étaient, de toutes les catégories, celle qui progressait le plus.

 

Que j’aime quand Auchan « dramatise » ses offres ! Aujourd’hui, OP melon (1,69 €). Forcément on empile le melon. Forcément on fait du commerce.

 

Les Mamans n’ont pas le monopole des clichés. Donc Papa… bricole. D’accord. Mon identité sexuelle en prend un coup (comprenne qui voudra).

 

Dès la sortie du Auchan, ce panneau. Un Leclerc à 5 mn. A… Saint Prix, ça ne s’invente pas. Mérite le détour.

 

J’en attendais quand même pas moins d’un Leclerc à Saint-Prix.

 

Le (petit) hyper est en travaux. L’occasion d’un avant/après sur le mobilier. Avant, le mobilier était blanc ; après, il sera noir. L’air du temps.

 

Leclerc Saint Prix toujours. Pas cher, mais un peu voleur quand même… Suis toujours surpris de découvrir une de mes photos ailleurs que dans mes propres publications. C’est pourtant le cas de l’illustration de l’affiche « Restez à distance » (c’était en mars à Leclerc Basse-Goulaine / revoir ici). Mais comme c’est pour la bonne cause (la protection des employés), je passe l’éponge ! Mais que je vous y reprenne pas.

 

Courses drive. Le – 68 % sur le second produit (pas franchement intuitif comme niveau de remise) serait-il devenu à ce point normatif qu’il s’applique là où il n’y a aucune obligation, comme ici sur la lessive ?

 

A ceux qui manquent d’idées cadeaux (la fête des pères par exemple pour les concernés), direction Gifi. Un flacon de gel hydroalcoolique. Y’a 3 mois, ça pouvait vraiment faire son effet. Aujourd’hui…