Avec sa (grosse) centaine de magasins, Match n’est pas un poids lourd du supermarché, comparé à Intermarché, Market ou Super U. Sur un marché où la taille fait tout ou presque, Match démontre année après année sa résilience. En tous les cas, depuis deux phénomènes qui ont marqué l’histoire récente de l’enseigne : l’affiliation aux achats de Carrefour en 2014 (parce que la taille est quand même importante lorsqu’il s’agit de négocier le Nutella !) ; la rationalisation du parc et le repositionnement sur le frais (notamment fabriqué sur place) à peu près à la même époque. Le résultat, c’est une entreprise environ 25 % plus modeste en chiffre d’affaires que ce qu’elle était à son apogée mais autrement plus rentable. L’an dernier, le résultat d’exploitation a progressé de 18 % à 20 millions d’euros et le résultat net de 11 % à 15 millions. Autrement dit, Match affiche 1,4 % de rentabilité. Totalement dans les standards de la profession malgré la taille qui, en guise d’amicale taquinerie pour Louis B. et ses équipes, fait de Match une TPE de son métier. Mais venant d’un mec qui incarne lui-même la TPE de son métier, sûr que je suis pardonné 😉
il est simplement dommage que la majorité des magasins soient encore loin des flagship de l’enseigne. Mais le concept est intéressant et magasins anciens ou pas, leur rayon frais est un atour. a l’image de Cora la maison mère.
Très bonne enseigne , j’y travaille depuis depuis un peu plus d’un an et demi, j’ai quitté un autre groupe , et je suis vraiment conquis par l’esprit des Supermarchés Match , le dynamisme , et surtout de nous donner les moyens de servir et satisfaire aux mieux nos clients en terme de produits frais , qualités et fraîcheur ! Une très belle enseigne