SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

Retour de « SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique ! 

 

SAMEDI

 

Voilà un panneau qui a été imaginé pour contraindre le client à se garer « cul au magasin ». Je sais pas vous, mais dès qu’il y a « contraindre » et « client » dans la même phrase, ça coince.

 

C’est ma journée. Dans la série « Penser-Client », celle-là vaut aussi son pesant de cacahouètes. A moi donc de faire mon pack de 8 bouteilles !

 

Chez Match. « Il est strictement interdit de… ». Là encore, ça part mal, même si, sur le fond, je comprends tout à fait l’idée.

 

Un Market. Le rayon le plus fréquenté d’un magasin ? L’ultra-frais. Le meilleur endroit pour y poser les palettes d’eau et de bières ? L’ultra-frais. Euh, non. Vive le Penser-Client.

 

Harry’s promet un nouveau pack pour bientôt. La marque (propriété de Barilla) aura-t-elle l’audace d’y faire apparaître le NutriScore, à l’image de son voisin de tablette et éternel rival ? Si oui, bravo d’avance parce que c’est objectivement… couillu. Si non, relisez la phrase précédente et rajoutez des négations. Promis, je suis le dossier.

 

Chez B&M. Vivement le retour à l’école.

 

 

DIMANCHE

 

Contre-intuitif mais c’est ainsi. Au hasard d’une session drive, une « découverte ». Les barres « céréalières » figurent donc parmi les produits les plus mal notés, au moins nutritionnellement. E. Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences (sémantiques).

 

Pendant ce temps, les frites s’affichent au plus haut du NutriScore : A. Contre-intuitif mais c’est ainsi (2).

 

 

LUNDI

 

A Nice, chez Monoprix. Je ne sais si un rosé du Languedoc et des crevettes forment un « duo parfait », je sais en revanche que c’est parfait pour contourner l’esprit des États Généraux de l’Alimentation. Si même Monoprix joue aux francs-tireurs…

 

Le rayon vrac ? A côté du raisin… pré-emballé en barquette plastique. Non, rien.

 

Côté prix, Monoprix est sur une autre planète. 1,49 € pour 4 Viennois de Nestlé, c’est un mauvais prix fond de rayon (prix moyen France : 1,14 €, source : A3 Distrib). Chez Monoprix, c’est… une promo.

 

D’un autre côté, Monoprix n’a pas à s’en faire. Les promos partent toutes seules !

 

Leclerc, pas loin. Plus de 4 € pour moins d’un demi-litre de soupe, ça pique un peu (et Dieu sait que les soupes MarcelBio sont pourtant terribles !). Et même avec 50 centimes de remise, même à Nice, ça doit pas partir comme des p’tits pains.

 

En théorie, c’est une excellente idée pour donner plus de valeur à une bouteille : ce Graves est immergé dans le bassin d’Arcachon pour son vieillissement. En pratique, c’est parfait pour saloper le rayon !

 

Tant de bleu-blanc-rouge et de revendications d’origine sur un seul produit (3 fois sur une seule face), je me suis redressé et ai entonné La Marseillaise dans le rayon.

 

4,95 € pour un kilo de raisin Victoria. C’est moi ou c’est cher ? Stay tuned, j’ai évidemment la réponse.

 

A moins de 5 mn, Carrefour. Le même raisin, deux fois moins cher. P’tit message à Leclerc. Faites gaffe, ça se voit que vous financez votre indice prix PGC par le frais trad.

 

Chez Carrefour, encore. Toujours ce même espace de déstockage de vins. Pas encore totalement ronds les prix. Essaye encore !

 

 

MARDI

 

Chez Costco avec ma moitié pour quelques courses de rentrée. J’ai du dormir trop longtemps, c’est déjà Halloween.

 

Au temps pour moi. C’est déjà Noël, les sapins sont de sortie. Y’a (vraiment) plus de saison mon bon monsieur.

 

On appelle ça un « rappel à la loi ». 50 % de remise c’est non. Ami adhérent Leclerc, si ta coopérative de rattachement est la Scachap, tu es peut-être concerné. Plus précis serait de la délation.

 

 

MERCREDI

 

En Suisse où Aldi vante sa générosité salariale ! « Nos collaborateurs profitent de nos salaires supérieurs à la moyenne ». A quand une enseigne pour le revendiquer en France ?

 

Moins de 20 francs suisses les 50 masques, soit 18 €. Qui a dit que la vie était chère en Suisse… ? A moins que les distributeurs locaux soient de meilleurs acheteurs…  

 

Chez Nestlé Shop, l’enseigne exploitée par le géant de l’alimentation (revoir ici). Le Parfait est une pâte à tartiner. Au menu, notamment, thon, poulet ou végétal. J’hésite. En fait non. Pas assez audacieux. 

 

 

Echange avec un « follower »  sur l’angle jugé un brin abrupt d’un post. Par principe, je respecte tous les avis, même contraires aux miens. Mais je revendique tout autant la liberté de penser, d’argumenter et aussi de montrer. Il y a assez de “pisse-tièdes” dans ce bas monde pour que ceux qui le veulent et l’assument puissent librement exprimer leurs avis, mêmes différents des autres ou de ce que quelques “puissants” voudraient lire ou entendre. L’essentiel étant l’honnêteté intellectuelle qui les sous-tend. Il en va des journalistes, des éditorialistes, des analystes et plus généralement de tous ceux qui expriment un point de vue. La liberté de pensée, la plus grande richesse de l’homme. Dit autrement (pour les mal-comprenants) : #Jesuisanalyste. 

 

 

JEUDI

 

Toujours en Suisse, chez Migros. Une TG qui reprend le drapeau italien. Une « fenêtre » sur les paquets en forme de « botte ». La dolce vita. Comptez néanmoins l’équivalent de 4 € pour 250 g de pâtes ! Ouille.

 

 

Dans la série « ça a de la gueule », le rayon pizzas n’est pas mal aussi. Evidemment, c’est la capacité de remplissage qui en souffre. Donc les coûts.

 

Toujours chez Migros. La « station » papier cadeau n’est pas mal non plus. Rien ne manque, pas même le choix dans le bolduc. Tu le sens le cadeau, chérie ?

 

Un autre Migros. Vous avez soif ? Pensez au melon. Avec un tel argument, une implantation au rayon liquides serait, de fait, plus appropriée. Faudra aussi penser au concombre et ses 97 % d’eau !

 

 

VENDREDI 

 

Un nouvel album pour Indochine. C’est l’actu du jour. Et c’est Cultura qui le dit. Ça tombe bien, je suis total d’accord !

 

A samedi prochain (ou pas)