Les grincheux y verront de l’opportunisme de calendrier… Alors qu’a démarré hier la semaine du développement durable, plusieurs enseignes majeures ont annoncé des initiatives bien davantage sociétales que commerciales. Boulanger, par exemple, avec le retour de la “Big Collecte” depuis mercredi et pour trois mois. Le principe ? Transformer les magasins en autant de points de collecte et, de fait, faciliter le recyclage des appareils ménagers ou tech. En fin de semaine, c’est Carrefour et Leclerc qui, eux, sont partis à la chasse au plastique. Leclerc – pionnier de l’abandon des sacs jetables en 1996 – a annoncé l’arrêt de toute distribution de sacs plastiques en caisses avec effet immédiat. Dès lundi, ils seront remplacés par des sacs en toile de jute, vendus 1,50 € mais échangeables lorsque nécessaire. Carrefour, lui, a initié un programme baptisé Défi zéro plastique et lui donne actuellement corps via une série d’initiatives : allègement des conditionnements et utilisation de matériaux recyclés (50 % dans les bouteilles d’eau, de jus et de sodas dans les 2 ans) par exemple. En caisses, chez Carrefour, le sac plastique demeure. Mais la version kraft biodégradable est poussée avec une vente à prix coûtant. En l’espèce, la tentation serait de savoir qui de Carrefour ou de Leclerc dit (et fait) mieux. Honnêtement ? On s’en fout ! L’essentiel est dans le rôle sociétal que les commerçants assument : ici, Carrefour, Leclerc, Boulanger. Mais d’autres aussi, évidemment. Les enseignes sont par principe au contact de tous les consommateurs ou presque. Elles peuvent donc entraîner… le citoyen, l’autre versant de ce même personnage ! Bien sûr, aux grincheux sur l’opportunisme des annonces se rajouteront les radicaux pour lesquels ces initiatives sont insuffisantes. En cet instant, je ne suis ni grincheux, ni radical. Je savoure juste que les commerçants assument leur responsabilité sociétale. Car, in fine, leur capacité à initier le changement est grande.
Puisque Leclerc vendait des sacs plastique jusqu’à ce samedi, on peut supposer qu’il y en a encore en stock.
Il serait intéressant de savoir ce qu’ils vont devenir.
La logistique serait elle arrivée près de la rupture afin que la perte soit minime en cas de destruction ?
Sinon, gaspillage géant !
Je me suis faite la même réflexion ! Tout ceci semble… soudain.
ah la la quand je pense que la semaine derniere,j’ai eu le droit à un mauvais goodie tour de france chez Leclerc … ( sans parler de tout ce qui a été distribué le long des routes)
que dans ce même leclerc , ils repaquettent les yaourts solo dans 5m de film plastique ( tout ca pour les vendre -30%) ( ah oui si un jour, il pouvait avoir un article sur ces fameux rayons des dates courtes …. il y a du lourd dans ce leclerc de ville(à la campagne)
en tout cas opportunisme ….un peu quand même